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Bruno Gonzalvez

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Tout ce qui a été posté par Bruno Gonzalvez

  1. Bonjour Le taux de croissance d'une activité, qu'elle soit en ligne ou pas, varie énormément d'un cas sur l'autre. Ca va dépendre non seulement du marché, mais aussi de la personnalité de l'entrepreneur, du moment, de la chance aussi parfois... Cependant, si je devais me baser sur quelque chose, je pense que je partirais du constat selon lequel 1 entreprise sur 2 ne survit pas à sa 3e année d'existence. Ce qui sous-entendrait qu'elles ne sont pas parvenues à la rentabilité nécessaire à leur survie. Je raccourcis un peu mais on peut en déduire qu'une entreprise atteint son rendement optimal au bout de 3 ans en moyenne. Dans la réalité, c'est vrai que certaines activités sont rentables en 6 mois et d'autres continuent à perdre de l'argent au bout de 5 ans ou plus. Mais dans l'ensemble, si on devait faire un prévisionnel, je pense qu'on ne serait pas loin de la réalité en envisageant un résultat progressant de 30% chaque année pendant 3 ans avant d'atteindre le fameux "rythme de croisière". D'ailleurs, lorsqu'on vous demande un business plan, on attend de vous que vous fournissiez des comptes prévisionnels sur 3 ans. Ce n'est sans doute pas par hasard. N'oubliez pas toutefois que certaines activités sont susceptibles d'atteindre leur plein rendement en beaucoup moins de temps que cela. A plus forte raison sur le net. Dans ce cas, si vous avez une vision plus ou moins claire de la durée qu'il faudra à votre entreprise pour atteindre son rythme de croisière, partez du même principe que précédemment et segmentez la période en trois parties égales, lesquelles verront vos résultats progresser selon la règle des 3 fois 30%. Maintenant, tout cela est empirique et, aussi un peu je l'avoue tiré de mon expérience personnelle de "serial entrepreneur" Certains spécialistes ici présents auront sûrement d'autres "méthodes" d'évaluation tout aussi valables. Bruno
  2. Bonjour Etant donné qu'on a fait un peu remonter la discussion, très intéressante au demeurant, je vais en profiter pour rebondir sur la question des tarifs (entre autres). C'est sûr que ceux qui travaillent "hors cadre" n'ont pas énormément de questions à se poser quant aux tarifs à pratiquer. Et le problème c'est que les clients potentiels le savent, donc ils n'hésitent pas à faire baisser le gars en face, qui de toute façon baissera au final pour avoir le boulot. Un minimum de pédagogie est donc déjà nécessaire auprès de la clientèle, mais ça c'est une autre histoire sur laquelle je reviendrai sans doute un autre jour où on parlera "communication" Etre le moins cher permet surtout d'avoir davantage de mauvais clients Maintenant si on se place du côté de ceux qui bossent régulièrement, avec un statut légal et une certaine responsabilité professionnelle, alors la détermination des tarifs est essentielle pour asseoir sa notoriété. Oui, car inutile de vouloir être le moins cher, vous n'arriverez à attirer que les "moins bons" clients, c'est-à-dire ceux qui pinaillent pour un rien, se font tirer l'oreille pour payer et vous appellent trois fois par jour pour "des petits trucs à ajouter" au cahier des charges initial (quan il y en a un, de cahier des charges). Bref des gens qui font perdre un temps précieux et dont les projets finissent par ne pas être rentables du tout. Pensez d'abord à vous Une personne sur ce fil a indiqué la bonne façon de faire. Oubliez vos concurrents, concentrez-vous sur VOUS. Quels sont vos besoins ? Combien voulez-vous gagner par mois ? Imaginons par exemple que vous souhaitiez dégager un revenu net de 1500 euros par mois. Comme vous êtes une personne responsable ET DONC immatriculée, quel que soit votre statut il vous faudra envisager de payer des charges sociales ainsi que diverses taxes le cas échéant. Mais au-delà de ces sommes, vous aurez sans doute des frais dits de structure, à savoir des frais liés directement à l'exploitation de votre activité : téléphone, déplacement, papeterie (eh oui, même à l'ère du Web on a besoin de papier, d'enveloppes, de cartes de visite, etc.), timbres, frais bancaires (on les oublie souvent, ceux-là, et pourtant ils représentent plusieurs centaines d'euros par an). Bref, sans entrer dans le détail de tous ces frais (ça pourra éventuellement faire l'objet d'un futur post), comptez que, dans le meilleur des cas, pour 1500 euros dans votre poche il vous faudra encaisser au moins le double en recettes hors taxes (eh oui, la TVA, ce n'est pas à vous, c'est à l'Etat, donc oubliez là). Apprenez à calculer vos tarifs Donc, partons sur 3000 euros HT de recettes mensuelles, ça signifie que vous devez générer un "chiffre d'affaires" annuel de 36000 euros (toujours hors taxes). Et c'est là que ça se complique un peu. 1. Soit vous vendez des produits (logiciels, livres électroniques, oreilles de poulpe séchées ou autresbidules sur eBay) et là, vous allez devoir raisonner en marge bénéficiaire. En gros c'est ce qui vous reste en caisse par produit une fois déduit le coût éventuel d'achat des matières premières, le paiement des fournisseurs et tout ce qui vient se greffer sur la valeur du produit vendu. C'est cette marge bénéficiaire qui doit être égale à 36000 euros, dans notre exemple, ce qui sous-entend d'avoir un chiffre d'affaires bien supérieur. En fonction de l'étude de marché que vous n'aurez surement pas manqué de (faire) réaliser, vous devriez avoir une petite idée du nombre d'oreilles de poulpe séchées que vous pouvez vendre par an. Par exemple 100 000. Sachant qu'une oreille de poulpe séchée vous revient à 13 centimes l'unité, votre prix de vente devra à la fois tenir compte de ces frais ET de la somme totale que vous voulez gagner sur l'année, soit 36000 euros. Un rapide calcul (36000/100000) vous apprend que chaque oreille doit vous rapporter 36 centimes net pour être conforme à vos prévisions. En ajoutant les 13 centimes, vous arrivez à 49 centimes hors taxes. Et voila, vous avez votre prix de vente, indépendamment de ce que peuvent faire vos concurrents (encore que là, il est nécessaire de se positionner au mieux vis à vis des produits similaires) 2. Soit vous proposez des prestations de services (création de sites, webmastering, production de contenu, etc) et là vous pourrez considérer que ce que vous encaissez est bien ce que vous gagnez. Mais encore faut-il déterminer l'unité de calcul sur laquelle baser vos tarifs. Généralement, les prestataires fixent leurs prix en fonction du temps passé sur les projets. Et l'unité est souvent la journée (voire la demi-journée). Bah alors, me direz-vous, c'est facile, il suffit de diviser 36000 euros par 365 et on aura le prix d'une journée de travail. Eh bien non, loin de là. Lorsqu'on est travailleur indépendant, il est très rare que chaque journée qui passe rapporte de l'argent. Entre les temps de prospection, les incontournables délais d'études de projets, le temps passé à faire des devis qui ne donneront pas lieu à des affaires, les jours fériés, les périodes creuses, le temps qu'il est nécessaire de vous réserver aussi pour vous reposer, la gestion administrative de votre affaire, etc, etc, etc, ce sera bien si vous arrivez à travailler de manière rentable 80 à 100 jours par an. Et ça, c'est quand vous serez en rythme de croisière. Ainsi, il est plus raisonnable de compter sur 80 jours par an pour générer vos 36000 euros de revenus brut, soit 450 euros la journée. Voila, vous avez votre tarif journalier (qui est plus ou moins conforme à ce qui se pratique en moyenne chez les indépendants, toutes professions confondues). Il ne vous reste plus qu'à définir précisément le temps nécessaire à la réalisation des projets qui vous sont confiés. Mais ça, c'est encore une autre histoire Bruno
  3. Bah, le meilleur Redac'chef du web francophone ne pouvait prétendre à moins que ça Bruno
  4. Là, je ne suis pas d'accord. Cette remarque s'applique davantage au .net, voire au .org ou .biz. Le .fr, quant à lui, correspond (encore !) à une frange bien précise de sites, et bien souvent celui qui a le .fr a aussi le .com. Mais c'est vrai que ça tend à s'estomper en raison des récents assouplissements pour l'attribution de ce tld. Là, en revanche, je suis entièrement d'accord. La chasse assourdissante aux mots génériques de ces derniers mois me semble refléter plus un effet de mode qu'une réelle nécessité commerciale. Les internautes ne tapent jamais "vente-de-maisons.com" dans la zone d'adresse de leur navigateur lorsqu'ils recherchent un site de vente immobilière. Et l'excuse du bon positionnement me laisse froid. D'abord, ça concerne(rait ?) uniquement Google, et il serait bon qu'on arrête d'en faire le centre du monde virtuel. Je connais un grand nombre de sites qui font un chiffre d'affaires de multinationales (ou presque, j'exagère ) et qui sont moins bien référencé sur google qu'un blog perso. A l'inverse, on voit de plus en plus de sites qui se gargarisent d'un PR à 5, 6 ou plus et qui ne sont que de sombres daubes sans intérêt... outre celui d'avoir su joueur avec l'algorithme de classement de google. Et c'est là le second point qui me chagrine avec l'excuse du positionnement : c'est basé sur un système qui est susceptible de changer du jour au lendemain. Peut-être que le mois prochain, l'url n'aura plus aucun intérêt dans le système de ranking de google, comme ça a pu être le cas jadis avec un tas d'autres critères... notamment en raison d'abus. Et comment considérer cette kyrielle de nom de domaine en mots clés, autrement que comme un abus difficilement justifiable en termes commerciaux...
  5. D'une manière générale, il est interdit de réserver un nom de domaine faisant référence à une marque, une désignation sociale ou un nom privé ne vous appartenant pas.
  6. Il faut peut-être aussi prendre en compte le fait que le client lambda ne fera pas de différence entre le site mal codé auquel il accède pourtant sans problème depuis son navigateur favori et le même site développé dans les règles, en suivant toutes les recommandations en usages, accessible depuis n'importe quelle plate-forme. Et ce qu'il ne voit pas, le client a tendance à ne pas vouloir le payer... "Il marche déjà comme ça mon site ? Bon, alors pourquoi je devrais payer des caisses pour le même résultat au final ?" Ce n'est surement pas la seule raison, bien sûr, mais ce ne doit pas être négligeable...
  7. J'ignore de quel site il s'agit, l'URL ayant été supprimée, mais je sais qu'il arrive parfois que certains affiliés créent une redirection vers le site de référence en ajoutant leur numéro de parrainage dans la ligne d'adresse... Peut être que, si vous avez des affiliés, vous devriez rechercher de ce côté...
  8. D'accord avec TheRec. Et le terme "crédibilité" me semble plus en phase avec les enjeux de la chose. Et comme il le dit si bien, le terme "standard" est lui aussi un abus de langage puisqu'il s'agit surtout de recommandations. Un standard, c'est plus quelque chose qui a fait ses preuves et qui a généralement un peu de bouteille. Alors que là, on nous parle de "nouveaux standards" à propos de bidules dont certains sont si récents qu'ils ne sont même pas encore pris en charge par les navigateurs. Mais, je le répète, on en fera pas aller les clients plus vite que la musique, même si je suis là aussi d'avccord avec TheRec sur le fait que c'est à chacun d'y aller de son argumentaire favori pour convaincre chaque prospect de l'utilité (pour lui, pas pour l'harmonie du web dont il se fiche éperdument) d'un passage plus ou moins progressif à des normes plus récentes... ... et davantage respectueuses des recommandations du W3C.
  9. Ben, ce n'est pas très loin de ce que je disais, dans le sens où ces boites ne cherchent pas à aller plus loin que l'évidence. IE est le navigateur le plus utilisé en ce moment ? Alors pourquoi se casser la tête à gérer les particularités des outsiders ? Comme je le disais, il ne faut pas se leurrer non plus, ça va changer. Dès que IE ne sera plus leader (et on n'en est plus très loin), il faudra bien que certains "professionnels" du web abandonnent enfin leur Frontpage favori Mais de là à dire qu'ils ne sont pas respectables juste parce que qu'ils se contentent de donner le minimum syndical à leurs clients, lesquels ne leur en demandent pas davantage, je trouvais que c'était un peu fort. Je pense que la bonne solution se situe à mi-chemin entre l'utilisation de technologies éculées (berk !) et l'acharnement avant-gardiste révolutionnaire (yep! am a geek !). Rome ne s'est pas faite en un jour, et les habitudes des clients ne se changeront pas comme ça, juste parce que les web agency feront l'effort (financier avant tout) de se mettre au tout nouveau "UltraXHTML v.2". Quoi qu'il en soit, les points de vues sur la question sont rarement divergeants (il faut évoluer, c'est certain), c'est juste la façon de le dire qui diffère
  10. Légalement un site web est encore considéré comme du logiciel (fiscalement aussi d'ailleur). Donc, d'une manière générale, je serais tenté de dire qu'il s'agit de dépenses incorporelles. Mais comme on vous l'a conseillé plus haut, demandez plutôt à un expert qui connait le dossier de votre client, la nature exacte de ce qu'il a payé, etc.
  11. Très souvent, il arrive qu'un créateur d'entreprise ait à accomplir certaines formalités ou bien doive procéder à des dépenses AVANT la constitution effective de sa société (même si elle est souvent constituée de longue date dans sa tête ). A ce titre, le législateur a prévu ce qu'on appelle "l'Etat des Actes accomplis pour le compte de la Société en Formation", c'est à dire un document listant tout ce qu'il a été nécessaire de faire ou de payer avant que la société ne voie le jour officiellement (loyers, achat de matériel, publicité... site web). Une fois l'entreprise inscrite au registre des sociétés, ces opérations sont automatiquement portées à son crédit, les acquisitions sont intégrées dans son patrimoine et le créateur peut prétendre à une dette à son égard (ne pas oublier que la société a une personnalité juridiquement distincte de celle de son créateur). Quant au délai avant de créer effectivement la société, il est courant d'admettre que 6 mois représente un maximum avant que l'administration ne considère que vous abusez un brin Un bon résumé de tout ça ici : http://www.apce.com/index.php?rubrique_id=...I&type_projet=1
  12. En effet, il faudrait déjà déterminer dans quelle mesure un site internet pourrait être assimilé à un fonds de commerce. Si mes souvenirs de Droit Commercial ne sont pas trop moisis, un fonds de commerce est caractérisé par un certain nombre d'éléments incorporels (comme la clientèle et l'achalandage, le nom commercial, les marques, les licences, la propriété littéraire et artistique....) et corporels (matériel, mobilier, outillage, agencements...). S'il est aisé de retrouver certains éléments incorporels dans un site web (clientèle, statistiques de visites, nom de domaine, licence...) d'autres sont en revanche un peu plus difficiles à rapprocher. Qu'en est-il par exemple du droit au bail, inclus dans un fonds de commerce classique ? Y a t-il un équivalent sur internet ? Peut-on estimer que la notion d'hébergement est suffisante ? J'en doute. Quant aux éléments corporels, un site web étant par nature complètement virtuel, il est compliqué d'y retrouver les notions de matériel et d'équipements, d'autant que la plupart du temps, les machines servant à héberger le site appartiennent à des entreprises tierces spécialisées. Enfin, il est souvent admis que le fonds de commerce constitue une entité juridique indépendante des éléments qui le composent (et de son propriétaire). Un site web, personnel de surcroît, peut-il donc entrer dans le cadre de cette définition ? En résumé, j'ignore si on peut louer un site (c'est surtout l'aspect pratique qui l'échappe) mais je ne suis pas sûr qu'on puisse aisément comparer l'opération à la location d'un fonds de commerce.
  13. Selon mon opinion (et c'est tout ce que ça doit être, juste le reflet de mon opinion...) les clients sérieux, sous-entendez les grosses machines de guerre commerciale qui ont des budgets communication annuels, ne cherchent pas les standards innovants. Au contraire, ils cherchent à minimiser les risques en privilégiant les "trucs" qui ont fait leurs preuves, dont on sait que ça a pu marcher à une époque et que ça marche toujours sur la plupart des navigateurs (même si c'est devenu obsolète) et sur lesquels on a un historique. Alors le nouveau-tout-beau, ce sera bien dans 2 ou 3 ans, quand les petits se seront un peu cassé les dents dessus et quand la plupart des gens auront intégré ces nouveautés dans leur inconscient comme du développement basique, du genre qui va de soi. Là, on pourra envisager de s'y mettre. Mais d'ici là, sachez que les grands comptes essuient rarement les plâtres. Quant à l'histoire de respectabilité, je trouve la remarque un peu déplacée. Ainsi, pour être respectable cette web-agency devrait se tourner vers la généralisation de standards (qui n'en sont pas encore tous d'ailleurs) avec le risque de perdre des clients un peu trop conservateurs ? Faut-il toujours avoir faim pour être respectable ? Ou, dit autrement, peut-on imaginer que seuls les petits qui galèrent à imposer les nouveautés sont respectables, et que les autres, ceux qui surfent sur la demande des clients et qui gagnent leur vie avec, ne le sont pas, respectables ? Rassurez-vous, le client est suffisamment lunatique pour changer d'avis du jour au lendemain, histoire de suivre une mode ou encore de se démarquer de la concurrence. Pas la peine de lui forcer la main, le jour où le marché sera vraiment prêt pour les fameux "standards", alors aucune webagency, grosse ou petite, ne pourra plus proposer autre chose. Mais comme je le disais au début, il ne s'agit que de mon opinion...
  14. Bonjour, Il s'agit sans nul doute d'une référence au statut des noms de domaine, lesquels sont vérouillés afin d'éviter tout transfert "non désiré". Si vous souhaitez transférer les noms à l'attention d'un tiers (en cas de vente par exemple), il vous faudra déverrouiller les domaines. En général, une fonctionnalité de votre interface d'administration de domaine, chez le registrar, vous permet ça. Seul souci, seul le propriétaire du domaine peut procéder à cette modification. Et s'il s'avère que ce n'est pas votre nom qui est indiqué en contact propriétaire... Demandez donc à votre hébergeur qu'il procède au transfert, en espérant qu'il ne s'agisse que d'une "fausse manip" et non pas de mauvaise foi ou, pire, de tentative de spoliation.
  15. Bonjour N'oubliez pas que la DDTFP va certainement vous demander de venir en personne "soutenir" votre dossier auprès de l'agent en charge de votre demande. En gros, ça ressemble un peu à une interview où vous devez reprendre les points forts de votre dossier et argumenter dessus pour "montrer votre détermination et le sérieux de votre démarche" Enfin, c'est comme ça qu'ils le présentent, mais je doute que les agents qui vous reçoivent soient compétents pour apprécier les subtilités propres à chaque projet, qui plus est dans des domaines d'activités aussi différents dans la même journée Quoi qu'il en soit, pour une petite entreprise qui début ça peut être intéressant de s'affranchir de quelques ponctions étatiques, ce qui fera toujours ça en plus dans la trésorerie. Et comme d'autres l'ont dit avant moi, l'établissement d'un businessplan et d'un prévisionnel détaillé peut également être utile au créateur pour "visualiser" son activité, ses perspectives et mettre en place ses premiers tableaux de bord. Pas totalement inutile, donc...
  16. Bonjour D'une manière générale, eXtreme Tracking n'est pas mal vu dans le monde des outils statistiques. Il semble même être celui qui analyse le plus clairement tous les referrers - même si votre visiteur a cliqué sur un lien dans sa messagerie ou sur son disque dur. le seul reproche que certians lui font peut-être c'est d'être surtout orienté vers les sites anglophones, et de négliger (pour ne pas dire occulter) les moteurs de recherche francophones... Maintenant, quant à aller se balader sur une page de stats, là, ça m'échappe un peu...
  17. Bonjour, Suite à un contact par messagerie privée avec sandra-hv, j'ai détaillé mon point de vue sur son problème et je me permets de l'exposer également ici-même, en public, car ça peut éventuellement intéresser d'autres personnes et surtout faire avancer le débat. Attention, je ne donne pas de réponse, je dis juste ce que je pense être logique compte tenu de l'état du Droit et de la situation en l'occurence. Attention-bis : ça risque d'être long à lire... Notez bien que je ne suis pas un professionnel du Droit (même si j'ai écumé la Fac de Droit pendant quelques années... à la fin du siècle dernier ). Par conséquent je ne saurais prétendre disposer de la science infuse et en aucun cas vous assurer que mon interprétation est la bonne. Essayons tout de même de dégrossir le terrain. Prenons donc ce que le Ministère de la Culture dit à propos de la propriété intellectuelle : "La qualité dauteur appartient à la ou aux personnes qui ont réalisé la création intellectuelle de luvre. " Déjà là, sur ce point, on note la prééminence de l'esprit, ce qui semble logique puisqu'on parle de propriété "intellectuelle". Ce n'est donc pas le "technicien" qui est visé en priorité mais bien l'auteur. Un non-voyant manchot perd-il tout espoir de voir ses droits respectés sur ses oeuvres uniquement parce qu'il est obligé de faire appel à un tiers pour les mettre sur le papier ? J'en doute... "Un apport personnel dans le processus de création est nécessaire pour lattribution de la qualité dauteur. En sont exclu lexécutant matériel (le façonnier) ou celui qui a fourni lidée ." Là encore, si vous apportez la preuve que vous avez contribué activement à l'élaboration du site (et pas seulement donné l'idée de base en laissant le technicien s'en dépatouiller), la loi vous accorde le bénéfice de la paternité, même si on peut supposer qu'elle devra être partagée avec celui qui aura conçu le code proprement dit. "La loi présume que la qualité dauteur appartient à celui sous le nom duquel luvre est divulguée (CPI, art, L.113-1). Toutefois, il sagit dune présomption simple, la preuve de la qualité dauteur est libre et peut être apportée par tout moyen." Ici, on comprend que si votre site sort en premier, certes le webmaster en sera l'auteur (à condition que son nom soit mentionné quelque part dans les crédits du site au titre de concepteur), mais vous deviendrez de facto "auteur" du fait de la publication sous votre nom (par exemple le nom de domaine dont vous devez être propriétaire). Si c'est le site de votre concurrent qui sort le premier, je ne sais pas jusqu'à quel point il peut ainsi s'approprier la partie du travail qui émane de votre propre création. Ne pas oublier que la propriété intellectuelle est présumée dès lors que l'oeuvre est créée, avant même toute publication. "Lauteur est le titulaire originaire des prérogatives conférées par la protection. Le créateur dune uvre de lesprit est seul habilité à exercer ses prérogatives. Il lui appartient de décider le transfert de ses droits dexploitation mais il ne peut aliéner les prérogatives liées au droit moral. " En clair cela signifie qu'un auteur peut faire ce qu'il veut de son oeuvre, sauf en céder les droits moraux. La propriété intellectuelle fait partie de ces droits moraux, c'est à dire des droits directement rattachés à l'individu, un peu comme son nom par exemple. De tels droits ne peuvent être cédés (il ne vous semble pas envisageable de "vendre" votre nom, vous pouvez à la limite en autoriser l'utilisation, mais vous en gardez la "propriété"). En l'espèce, on sait que le webmaster est reconnu auteur du code qu'il a produit, donc, théoriquement il est libre d'en faire ce qu'il veut, y compris le revendre. Mais on sait aussi que vous êtes à l'origine de sa création, non seulement en ce qui concerne l'objet du site mais aussi de sa mécanique, de ses fonctionnalités et d'à peu près tous les éléments qui font que ce site correspond à vos besoins. Certes vous n'avez pas codé vous même, mais je doute que ça vous prive pour autant de toute revendication concernant la création en elle-même. "Le code de la propriété intellectuelle pose en principe que : «lexistence ou la conclusion dun contrat de louage douvrage ou de service par lauteur dune uvre de lesprit nemporte aucune dérogation à la jouissance du droit reconnu» (CPI, art L.111-1 al.3 ). En conséquence, lemployeur ou le commanditaire de luvre ne devient pas automatiquement titulaire des droits dauteur sur les uvres réalisées pour son compte; la passation dun contrat prévoyant explicitement la cession des droits patrimoniaux est nécessaire. " Là en revanche, ça se corse, et c'est ce dont je parlais dans mon dernier post. Si aucune clause des documents qui lient un prestataire et son client ne prévoient expressément le transfert de propriété au profit de ce dernier, le client peut à peine se prévaloir d'un simple droit d'utilisation, comme s'il s'était contenté d'acheter le produit dans le commerce. MAIS ! il existe peut-être une faille, car on apprend que la loi a prévu le cas particulier des oeuvres "logicielles" : "Toutefois une exception est prévue en matière de logiciel où la loi organise une cession automatique des droits patrimoniaux à lemployeur sur les logiciels crées par ses employés dans lexercice de leurs fonctions ou sur instruction de leur employeur (CPI, art L.113-9)." Ce faisant, sachant que la conception de sites web est pour l'instant légalement rattachée à la programmation de logiciel, et si tant est qu'on puisse prouver que le prestataire agit pour le compte de son client, en étant subordonné à ses instructions et rémunéré pour ce faire, alors on peut très bien imaginer une ouverture dans ce sens et, pourquoi pas, une interprétation de la loi en votre faveur. Mais ça, seul un juge pourrait en décider, ce qui implique une procédure judiciaire longue et fastidieuse comme seules les autorités françaises en ont le secret. Je suis désolé de ne pas pouvoir apporter davantage d'eau à votre moulin, la loi est ainsi faite qu'il est possible, à bien des égards, de la contourner pour la rendre paradoxalement injuste. Mais n'oublions pas le pouvoir d'appréciation des juges, dont les décisions ont force de loi (c'est à dire qu'elles valent tout autant qu'un texte voté au Parlement". Lui seul sera capable d'apprécier la situation en particulier, avec ses détails, ses spécificités et les différents éléments subjectifs qui ne sauraient être réglés sur la seule lecture d'une loi encore trop générale. De cette histoire découlera peut-être une jurisprudence claire qui permettra d'éviter ce genre de déconvenues (jurisprudence dont je n'ai pas encore trouvé trace pour l'instant, mais je n'ai pas non plus cherché de manière approfondie). Je vous souhaite de résoudre votre histoire dans les meilleurs délais et dans le respect des droits qui sont les votres. Cordialement
  18. En fin de compte, même si je suis scandalisé par ce genre de pratique, je ne peux que constater que la procédure n'est pas illégale. Selon le code de la propriété intellectuelle, en l'absence de contrat précisant explicitement la cession du droit de propriété sur le logiciel, le site ou l'oeuvre de l'esprit commandée par un client, ce dernier ne dispose que d'un droit d'utilisation, et ne peut s'opposer à ce que le prestataire exploite sa création pour son propre compte s'il le souhaite... ou le vende ! Quand il s'agit d'une création réalisée par un employé dans le cadre de son travail, le lien de subordination emporte de plein droit la cession des droits à l'employeur. Je pensais que c'était pareil entre un donneur d'ordre et un prestataire. Maintenant, il existe peut-être une possibilité d'empécher la revente du code à un concurrent. En effet, si cette vente constitue un abus de la part du prestataire à l'encontre de son premier client, du genre par exemple à entrainer une situation de concurrence déloyale ou de divulgation d'informations confidentielles et/ou stratégiques, alors là, on entre de plein pied dans l'illégalité et ça peut se défendre. Je ne sais pas quoi dire d'autre, d'autant que je ne connais pas l'intégralité de l'histoire finalement, ni même les détails pouvant influer la situation dans un sens ou dans l'autre. Comme je l'ai appris au cours de mes études juridiques : on ne doit jamais confondre le Droit et la Justice. Le premier est une technique, la seconde n'est qu'un noble sentiment... et souvent, ces deux notions s'opposent.
  19. Ok, mais en l'occurence le webmaster aura quand même du mal à expliquer qu'il a pondu un site tout seul sans un client à l'autre bout pour lui donner les consignes. "Non, non, Monsieur le Juge, c'est une idée à moi ce site. Je suis seul auteur du bidule et si la dame m'a payé 15000 euros c'est juste parce qu'elle soutient la jeunesse industrieuse..." Franchement, ça ne tient pas la route. S'il a codé le site, c'est bien parce qu'un client le lui a commandé. Maintenant, c'est vrai aussi qu'une clause dans un contrat spécifiant expressément que la prestation s'accompagne d'un transfert de propriété intellectuelle, c'est mieux. Il faudrait également voir qui est propriétaire du nom de domaine associé au site. Parce que si ça ne prouve évidemment pas la propriété intellectuelle du code produit, ça oriente quand même fortement les débats vers une commande de prestation de services toute bête. Reste une éventuelle jurisprudence qui mettrait tout le monde d'accord, parce que je ne crois pas trop que le législateur se soit déjà penché sur ce genre de cas avec précision.
  20. Et ne confondez pas non plus "Net" et "Brut". Le revenu brut est ce qu'on encaisse avant déductions. Le revenu net est ce qui reste une fois qu'on a enlevé les frais, les charges, les taxes... Donc 2000 euros brut ne donneront jamais 5000 euros net, mais l'inverse c'est possible
  21. Pas vraiment un lien, mais plutôt un "appel" automatique d'une fonction (en l'occurence d'une page présentant un bout de code correpondant à une partie récurrente de votre site) C'est en effet beaucoup plus élégant qu'une page de cadres, et ça a en plus l'immense avantage de pouvoir être dynamique, c'est à dire (dans le cas de votre menu par exemple) de pouvoir évoluer en fonction du contexte. Ainsi, suivant son statut, un visiteur pourrait ne pas avoir le même menu qu'un autre visiteur, sans que ça complique votre gestion, juste avec une petite ligne de code en php qui va bien... et évidemment la programmation préalable des différentes options de menu en fonction de chaque statut. Franchement, entre les include PHP et les frames, "y a pas photo" comme on dit.
  22. Ce qui est clair en tout cas c'est que le webmaster n'est pas très élégant. Qu'il ait le droit ou pas, la moindre des choses aurait été, puisque vous avez apparemment travaillé de concert sur ce projet, de vous prévenir AVANT de distribuer le fruit de vos cogitations respectives. Maintenant, sur la question du droit, il me vient quand même deux remarques : 1- certes, il a codé le site, mais si vous pouvez prouver que les idées soutenant la conception proprement dite émanent en partie de vous (en clair si vous êtes co-auteur, même si vous n'avez pas entré une ligne code), alors vous avez un droit de regard , pour ne pas dire un droit de propriété intellectuelle, sur la création en question. A ce titre, il ne peut pas s'amuser à le vendre à un tiers sans votre consentement. Je pense que sur ce point, un juriste pourrait vous conseiller... C'est un peu comme si un compositeur se permettait de vendre la musique d'une chanson dont l'auteur, ne connaissant rien au solfège, lui aurait confié la conception à partir de ses textes et de ses "fredonnements" préliminaires. Ca me semble limite... 2- La clause dont vous faites mention est généralement là pour garantir le paiement de la prestation, rien de plus. Ca signifie que vous ne pouvez prétendre être propriétaire de quoi que ce soit si vous ne payez pas le prestataire. MAIS, ça implique que vous n'ayez pas respecté l'éventuel échéancier fixé entre vous. Il est clair que cette clause ne peut réellement prendre toute sa valeur qu'à partir du moment où il est clairement avéré que vous êtes en défaut de paiement vis-à-vis du prestataire (retard, refus de paiement, etc...) Et encore faut-il qu'il ait procédé aux rappels d'usage (avec courrier recommandé) pour pouvoir prouver quoi que ce soit à cet égard. Franchement, je ne connais pas cette entreprise de conception, mais au regard du prix que vous avez payé, il aurait pu se montrer un peu plus respectueux, si ce n'est de vos droits éventuels, au moins de votre simple statut de client.
  23. Moi je les donne, je ne les interprète pas Ce n'est pas les chiffres en eux-mêmes qui sont contestables, c'est ce qu'on leur fait dire Sinon, pour en revenir à Firefox, ça reste quand même l'une des meilleures alternatives aujourd'hui à cette monstrueuse usine à gaz, perclue de trous de sécurité et ô combien instable nommée Internet Explorer. Et là, je pense que tout le monde sera d'accord. Attention, là encore je ne dis pas qu'il faut bannir IE. C'est juste que l'existence de challengers dignes de ce nom, voire même meilleurs que "l'ancien", est le gage d'une meilleure navigabilité sur le web, tant du point de vue des internautes que de celui des webmasters qui doivent s'efforcer de coder de manière plus universelle (et pas seulement pour que leur site soit visible sur IE).
  24. Les chiffres, c'est comme les marionnettes ou les hommes politiques : on leur fait dire ce qu'on veut, du moment que ça arrange les affaires de celui (ou celle) qui tire les ficelles derrière. En ce qui me concerne, je me suis laissé séduire par Firefox il y a maintenant deux ans (si ma mémoire ne me joue pas de tours). Depuis, je n'ai qu'à m'en féliciter mais je comprends que chacun y aille de son argument en faveur de tel ou tel logiciel plutôt qu'un autre. Comme je le dis souvent (oui, oui, je me cite moi-même...) : "Le bon outil, c'est celui que tu tiens bien en main". Ceux qui y voient une quelconque allusion graveleuse sont priés de prendre immédiatement la porte et de ne pas se représenter en ces lieux sans être munis d'un mot d'excuse signé d'un parent, d'un conjoint ou de tout autre témoin de moralité. A défaut, un faux malhabile (du genre de ceux que vous produisiez pour justifier les heures de sport que vous séchiez au lycée) fera l'affaire...
  25. Merci de votre accueil. En effet, à moins d'une cyber-météorite, l'extinction des "anciens" du net n'est pas pour demain.
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