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Les 3 Plus Gros Obstacles du E-commerce


Dweeksy

Sujets conseillés

Bonsoir,

Trouver une idée originale,

Faire adhérer de futurs clients à cette idée,

Réussir à vendre cette idée aux clients.

Je n'aurais pas mieux dit !

(on sent l'esprit commerical là... :) )

Allez, bonne soirée à tous :)

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Merci de vos réponses.

Je souhaitais savoir les barrières que j'aurai à surmonter si je me lance dans le business sur internet. Savez-vous quelles sont les origines de ces problemes et comment faire pour les resoudre.

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Les trois pré-requis :

1- Le trafic

2- Le trafic

3- Le trafic

Pour une boutique disposant de l'assise nécessaire sur un plan financier, fournisseurs, stocks, et tout ce qui va avec marketing et et éléments techniques liés au site.

Les trois plus gros obstacles :

1- Le manque de confiance des clients dans la logistique et le service client des sites - merci mere-poel et ddiscounts ;-)

2- La disponibilité d'un produit identique ou similaire dans une boutique physique proche de chez soi

3- Le manque de notoriété (au sens grand public) des sites. On ne devient pas La Redoute en trois semaine. 3 générations lui font confiance depuis près de 40 ans.

A mon avis rien de bloquant sur le plan technique. Juste on ne change pas les usages comme cela. Il faut du temps. Je me souviens qu'en 1998, 5 ans après le début du net en France, alors que personne ne comprennait l'entêtement de FT dans le minitel au détriment du net, ils ont maintenu leurs revenus minitel en france... tout en préparant l'avenir avec leurs équipes de recherche avec l'INT, l'ENST et autres écoles tout en préservant la manne du minitel...

L'avenir nous dira si une entreprise est en mesure de détroner La Redoute, les 3 Suisses et autres spécialistes de la VPC exerçant depuis 40 ans ou plus. Ce que je constate c'est que l'ensemble des sites s'inspirent de leur marketing...

Un post très intéressant, j'attends l'avis des autres membres sur le même sujet.

Sylvain

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1. La concurrence

2. La concurrence

3. La concurrence

Tu as vu les mastodontes qui sont sur le net maintenant ( Auchan => GrosBill, Carrefour => booshop, Dixon =>pixmania, M6 => MisterGoodeal, et tout ceux que j'oublie )

Tu as intérêt à avoir les reins solides, ou un créneau hyper-ciblé.

Six ans trop tard :)

....... Fonce si tu arrive à te démarquer... n'attaque pas les gros de face, tu ne résistera pas.

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1. La concurrence

2. La concurrence

3. La concurrence

...

....... Fonce si tu arrive à te démarquer... n'attaque pas les gros de face, tu ne résistera pas.

une deuxième bonne répondse. D'abors le trafic, ensuite les prix. Celui qui achète sur internet choisis généralement le prix pour la même chose.

Ensuite, le service. Internet est finalemnt une petite communauté, une bonne réputation (ou une mauvaise) se gagne ou se pert très vite, genre un petit message sun une forum. Remember pere noel.

Modifié par ybet
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J'adhère à ce qui vient d'être dit, le manque de notoriété est un frein peut être encore plus grand que pour un business classique.

On peut tenter de résoudre ce problème avec de la transparence sur les stocks disponibles, et les délais de livraison.

Toutefois, ce n'est pas toujours possible, surtout en B2B, car les concurrents ne doivent parfois pas connaître vos stocks...

En fait la réussite d'un business en ligne suit les mêmes règles qu'un commerce classique : le choix, la disponibilité en stock, les prix, une bonne logistique, une bonne assise financière et des moyens marketing adaptés à la cible, et enfin une équipe dirigeante expérimentée et bien conseillée (mais il y a des contre-exemples, GrosBill a été fondé par des jeunes mordus d'informatique qui ont développé leur propre système d'information).

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En fait la réussite d'un business en ligne suit les mêmes règles qu'un commerce classique

Je pense que c'est même le plus important. Avec en plus qu'il faut réagir plus vite et qu'il est plus facile d'aller chez la concurrence et de se faire copier.

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Hello,

Post fort intéressant en effet. Bien sûr, l'idée, le trafic, la concurrence... j'acquiesce avec véhémence.

Mais je répondrais :

1. le temps

2. le temps

3. le temps

En effet :

L'idée : difficile d'évaluer ce qui distingue une bonne d'une mauvaise idée. C'est tellement une question de moment, du fait que l'idée rencontre son public, etc. Je pars donc du principe (pour simplifier) qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise idée (voir Ca ne marchera jamais - Le top 10). Pas d'obstacle de ce côté-là donc.

Le trafic, les clients : c'est indéniable, il en faut pour réussir et c'est difficile d'en obtenir. C'est tentant d'y voir le principal obstacle, mais personne n'est à l'abri d'une campagne AdSense réussie et peu coûteuse, d'une idée géniale de marketing viral, ou d'un "diggage"... qui propulsera son site (et son trafic) en tête des charts. Difficile, mais pas impossible.

Le temps : c'est le plus gros obstacle que je rencontre dans mes projets eBusiness. J'ai des tas d'idées, j'ai les compétences techniques pour les mettre en oeuvre. Par ailleurs, le eMarketing a atteint une relative maturité et le nombre de ressources (en ligne et ailleurs) sur le sujet est impressionnant, c'est donc une compétence que je peux apprendre et maîtriser pour faire la promotion de mon idée. Ce qui me manque, c'est du temps (ou des employés) pour mettre tout ça en place.

Bien sûr, c'est juste une façon de considérer le problème (le facteur temps étant lié aux facteurs trafic, concurrence...), mais c'est comme ça que je le vis au quotidien.

Pour résumer : mon principale obstacle n'est pas de percer le secret de la réussite en ligne, car il me semble que les réponses sont à la disposition de tous (cf. blogs, sites, magazines... sur le sujet). Mon principal obstacle est le temps qu'il faut pour digérer ces réponses et les mettre en oeuvre dans le cadre d'un projet.

Vincent

Modifié par vincedo
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  • 2 semaines plus tard...

La question est interessante mais je pense que ca depend beaucoup du domaine d'application. Si l'on part du principe qu'on parle B to C et qu'on a pas des moyens illimites, c'est certainement un peu tard pour devenir un gros generaliste ou specialiste dans un domaine tres vaste comme la photo ou l'informatique, a moins d'avoir un systeme qui revolutionnerait le mode de vente et donnerait non seulement un avantage decisif par rapport aux gros du marche mais en plus assurerait de pouvoir conserver cet avantage face a des concurrents ayant des moyens financiers/humains/materiels/logistiques beaucoup plus importants que soi.

Ca parait peu vraisemblable mais c'est exactement ce qu'a fait Lafraise.com par exemple. Il s'est attaque a un marche tres gros et tres encombre mais a revolutionne le mode vente et hop! 200,000 Eur de CA au mois de Juin apparemment.

Donc on parle plutot ici de marches de niche, et j'espere bien qu'il en reste encore et qu'il s'en cree de nouveaux.

Je pense surtout que la nouveaute reside dans la maniere de communiquer et d'etre en contact avec les clients, et que ceux qui reussiront a vendre sont ceux qui parviendront a construire une communaute. On a tous des sites sur lesquels on aime aller, soit parce qu'on s'y trouve tout simplement bien, soit parce qu'on pense qu'on risque de rater quelque chose, sans meme savoir trop quoi, ces sites ont reussi a avoir un truc qui nous touche, presque au dela du rationel.

Je crois aussi qu'il est tres difficile de faire en sorte que quelqu'un achete quelque chose sur un site, et qu'il faut un petit je ne sais quoi qui agisse comme un declencheur. Le plus classique c'est la peur que le produit ne soit plus disponible si on ne l'achete pas tout de suite, ou qu'il soit introuvable ailleurs. Concretement si on veut mettre toutes les chances de son cote, je crois qu'il faut avoir 2 choses: d'abord un produit qui est vraiment recherche (la folie des baskets en serie limitee par ex, car y'a des types qui chassent vraiment ca), ensuite un element qui declenche l'achat (tres peu d'esemplaires disponibles par ex)

Donc pour moi les obstacles sont:

- L'incapacite a creer du buzz, qui resulte de ce que non seulement les types sont attires sur le site, mais en plus en parle autour d'eux.

- Le manque de capacite a s'adapter. Les gens veulent souvent s'accrocher a une idee qui est mauvaise, au lieu d'observer les signes qui leur indiquerait comment revoir leur approche.

- La meconnaissance basique du commerce. Beaucoup de gens font des erreurs de gestion et d'analyse qui les empechent d'ecouler leur stock, donc de racheter de nouveau pour renouveler les produits.

Mais ceci dit y'a surement des types qui gagnent beaucoup avec des sites de poker, des campagnes adsense ou des techniques marketing elaborees mais ca me depasse un peu et j'aimerais bien connaitre les recettes des autres d'ailleurs.

Bon voila le post est trop long et n'apporte rien nouveau. Un vrai discours politique... :D

Modifié par Dan
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A ca fait plaisir de rentrer de (longuuuues) vacances et retrouver des posts intéressants comme celui ci !!!!

Je suis d'accord avec quasiment tout les points évoqués mais reste très positif quand au potentiel d'affaire disponible pour les futur-webmarchands.

A mon avis : L'e-commerce c'est comme la Science, on pense que tout à été fait/inventé et on tombe néanmoins chaque jour sur des innovations, des exemples d'activités qu'on aurait voulu lancer tellement l'idée semble bonne.

De plus je trouve que plus les acteurs sont importants plus il font de grosses erreurs d'appréciation du marché et campent dans l'immobilisme la plupart du temps attendant qu'un bon modèle soit validé pour l'exploiter...

Il parait clair aujourd'hui qu'il vaut mieux avoir une idée novatrice sur un marché émergent que tenter de concurrencer cdiscount ou rue du commerce sur le marché du PDA je vous l'accorde.

Par contre une chose me semble évidente : Nous sommes à un tournant du web: Les nouvelles technologies, Ajax, web2.0 etc... vont déclencher une nouvelle ère d'Internet qui n'aura rien a voir avec la situation actuelle. Des sites plus interactifs, plus fonctionnels plus performants, offrant des services bien plus évolués que ce qu'on a actuellement (SAV en ligne, vidéo interactive, IHM bien plus évoluées... ). E comme à chaque changement d'ère, il y aura des précurseurs et ce ne sera encore une fois pas toujours les leaders de l'ère précédente.

Pour revenir au vif du sujet je ne raisonnerai pas par 'que dois je craindre' mais à l'inverse par 'quelles armes me faut il?'

- connaitre son secteur

- avoir un bon produit à un bon prix d'achat

- vendre ce produit sur un site efficace, en harmonie avec le produit (on ne vend pas du luxe sur un site cheap par exemple..)

- vendre ce produit au juste prix (ici plusieurs options possibles : conquête du marché par guerre des prix, prix élevé pour prix de la rareté ou de l'innovation etc..)

- proposer des fonctionnalités et/ou une ambiance qui sortent de l'ordinaire, bref donner l'envie de revenir

- référencer ce site sur son marché

- communiquer sur les produits/ l'activité

- avoir un bon processus de gestion et de SAV

et surtout : ne pas s'endormir sur ses lauriers : vendre en ligne c'est penser à innover en permanence...

Modifié par bshop
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Salut bshop :)

Je ne suis pas d'accord avec tout ton propos, notamment quand tu dis :

Il parait clair aujourd'hui qu'il vaut mieux avoir une idée novatrice sur un marché émergent que tenter de concurrencer cdiscount ou rue du commerce sur le marché du PDA je vous l'accorde.

Pourquoi ?

Un vendeur de PDA peut très bien avoir une boutique en ligne largement rentable sans atteindre le volume de vente des acteurs principaux que tu cites. On ne monte pas forcément un commerce pour conquérir la planète et je pense qu'il y a encore la place dans la plupart des secteurs.

Quant à l'innovation... Sur toutes les innovations (les vraies, hein, pas les adaptations d'une pratique d'un marché à un autre) qui sortent chaque année, combien rencontrent un public ? Combien de plantages silencieux sont cachés par le bruit des success-stories présentées comme des modèles ?

Je ne préconiserai jamais de "sortir de l'ordinaire" à une société qui démarre une activité sur Internet. Bien au contraire, je l'aiguillerais vers des méthodes éprouvées et lui conseillerais de ne pas sortir des sentiers battus avant d'être parfaitement rôdées aux particularités de l'achat en ligne.

En revanche je t'approuve quand tu dis :

[Je] reste très positif quand au potentiel d'affaire disponible pour les futur-webmarchands.

Mais pas pour les mêmes raisons que toi.

Contrairement au tout début des années 2000, les relais qui génèrent du trafic commencent à être en place et à être connus. Leur potentiel a été évalué et on connaît les endroits dans lesquels un marchand a intérêt à exposer son catalogue. Il est bien plus facile de bâtir aujourd'hui un bizness plan cohérent (on sait combien coûte un visiteur et on peut imaginer combien il va rapporter : les chiffres sont plus nombreux et bien plus fiables qu'il y a quatre ans par exemple). S'il reste un côté "aventure" au biz en ligne, des méthodes ont été testées, certaines ont été abandonnées et d'autres ont fait leurs preuves.

Pour résumer, on a de plus en plus une meilleure idée de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. Ce qui n'était pas vrai il y a quelques années, et c'est un atout pour ceux qui démarrent aujourd'hui : les plâtres commencent à être essuyés.

Enfin, lorsque tu dis :

je ne raisonnerai pas par 'que dois je craindre' mais à l'inverse par 'quelles armes me faut il?'

Là, même si juste après tu en remets une couche sur l'innovation, je suis complètement d'accord. Résumer en quelques phrases, ou en quelques mots, ce qui fait le succès ou l'échec d'un commerce en ligne n'a aucune utilité concrète. C'est en connaissant les tenants et les aboutissants de la vente à distance (et donc par voie électronique) que l'on peut mettre en place des méthodes qui, allez, ont une bonne chance de fonctionner.

Voilivoilà :)

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- connaitre son secteur

- avoir un bon produit à un bon prix d'achat

- vendre ce produit sur un site efficace, en harmonie avec le produit (on ne vend pas du luxe sur un site cheap par exemple..)

- vendre ce produit au juste prix (ici plusieurs options possibles : conquête du marché par guerre des prix, prix élevé pour prix de la rareté ou de l'innovation etc..)

- proposer des fonctionnalités et/ou une ambiance qui sortent de l'ordinaire, bref donner l'envie de revenir

- référencer ce site sur son marché

- communiquer sur les produits/ l'activité

- avoir un bon processus de gestion et de SAV

Je suis d'accord, mais en partant du principe qu'on a un produit que les clients 1. cherchent vraiment 2. sont prets a acheter sur internet. Donc tout ce qui produit de marque, surtout de mode ou technologique, cad ou il a deja une demande.

Ca parait con a dire mais l'exemple typique c'est "j'ai des super idees de design de vetements, je cree une boutique et les gens vont acheter". Les chances que cela se produise sont proches de zero car 1. le site aura une chance quasi nulle de construire du trafic. 2. les gens achetent generalement les vetements pour leur marque et non pas leur design.

Un bon exemple de petits business online qui tournent et d'activite qu'internet a revolutione c'est les forgerons de couteaux artisanaux. Ca parait bete mais y'a des collectionneurs, un marche, et les prix vont de quelques centaines a quelques milliers de $ la piece. Internet est fantastique pour eux car ils peuvent mettre en valeur leur produit et rester en contact avec leurs clients d'une maniere totalement nouvelle. Mais l'element essentiel est qu'ils construisent leur notoriete par un autre biais: les salons auquels ils participent dans le monde, les magazines qui parlent d'eux, leur presence dans les boutiques specialisees en couteaux de collection. La oui, intenet permet d'etre trouve et de rester en contact avec son client Japonais.

Donc, si on veut vendre sur internet ses propres produits, il y a tout le travail de developpement de sa marque a faire, et ca ca se fait surtout hors internet, c'est souvent un point dont les nouveaux commercants ne comprennent pas l'importance. Si ni ton produit ni ton site ne sont connus, personne n'a de raison de visiter ton site, et personne ne le visitera, point. On peut trouver des moyens d'attirer du trafic pendant un temps, mais ca ne peut pas durer si ce ne sont pas les utilisateurs qui prennent le relai et font ta pub pour toi.

C'est je pense pourquoi Lafleur conseille aux nouveaux commercants de se lancer sur un domaine connu, cad ou il y a deja une demande. Mais avant vendre des pda ou autres produits technologiques sans etre un gros site, il faut se poser quelques questions, va-t-on avoir un prix competitif par rapport aux autres acteurs du marche tout en conservant une marge raisonable pour pouvoir se developper.

Souvent les gens ne se posent que la premiere moitie de la question et oublient la deuxieme, alors qu'elle est aussi essentielle si l'on ne veut pas se retrouver a avoir bosser pendant un an comme un boeuf pour n'avoir rien gagne et ne plus avoir les moyens soit de renouveler son stock ou recentrer son activite sur des produits a plus forte marge.

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Le cas des objets de collection ou artisanaux que cite Altar est bien connu depuis les débuts du commerce en ligne : un produit rare, dont le marketing One to One est facilité par les moteurs de recherche.

Par exemple si je vends des "autocollants pour porsche 911 de 1973" je touche ma cible très efficacement.

Mais pour moi c'est un "effet secondaire" des moteurs de recherche qui n'explique pas le formidable boom du commerce en ligne, qui concerne aussi les produits de consommation courante.

Par ailleurs, n'oublions pas le commerce en ligne B2B qui réalise des volumes encore plus importants que le B2C : dans ce domaine, l'innovation technologique révolutionne les échanges entre les entreprises, et de ce point de vue, il reste énormément de chemin à faire : les normes XML et les systèmes d'info des clients, fournisseurs, et des banques sont loin d'être homogènes.

Là c'est clair qu'il y a un frein très important.

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Salut altar :)

Ca parait con a dire mais l'exemple typique c'est "j'ai des super idees de design de vetements, je cree une boutique et les gens vont acheter". Les chances que cela se produise sont proches de zero car 1. le site aura une chance quasi nulle de construire du trafic. 2. les gens achetent generalement les vetements pour leur marque et non pas leur design.

En effet, l'importance de la marque est encore plus présente en ligne que dans les commerces classiques. Mais que signifie "généralement" ? Je ne crois pas que les chances de générer assez de trafic pour atteindre le seuil de rentabilité sur un tel site soient nulles, en tous cas pas plus mauvaises qu'un autre. Encore une fois, je ne crois guère aux généralités : tout dépend de la pertinence du bizness-plan en particulier.

C'est je pense pourquoi Lafleur conseille aux nouveaux commercants de se lancer sur un domaine connu, cad ou il y a deja une demande. Mais avant vendre des pda ou autres produits technologiques sans etre un gros site, il faut se poser quelques questions (...)

Euh non, il vaut mieux qu'ils se lancent dans le domaine qu'ils connaissent déjà, même si c'est les PDA et même si le produit n'est pas très connu. Je faisais surtout allusion aux innovations technologiques et de mode de vente en ligne mises en place par des boutiques leaders, à grand renfort de publicité, dont le coût réel et l'efficacité ne sont pas connus immédiatement, en tous cas à l'extérieur de celles-ci.

Quand aux questions que tu évoques par la suite, elles ne sont pas spécifiques aux petits vendeurs de PDA : elles sont valables pour tous les commerçants en ligne, et même pour tous les commerçants en général !

Enfin, je parle uniquement pour le BtoC, je suis une bille en BtoB :wacko:

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100% d'accord avec Altar concernant l'importance du off-line. Finalement, l'ensemble du post tourne, et ce n'est pas étonnant, autour de deux aspects : la stratégie et le marketing. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les aspects techniques n'ont même pas été évoqués !

Pour ceux que cela intéresse, des travaux concernant les options stratégiques des acteurs et leurs résultats, ont été réalisés par des équipes de l'ENST Paris et de l'ENST Bretagne sur le marché, hyper concurrentiel, des biens culturels. Les deux études présentent des pistes applicables aux autres marchés, sans pour autant que leurs conclusions soient généralisables. Les documents au format pdf sont accessibles sur internet. Pour les trouver :

- "Modeles d'affaires et tarification des biens et services sur internet", rapport scientifique de l'ENST Bretagne (en français)

- "Competition between online suppliers of cultural goods", de Marc Bourreau et Michel Gensollen, ENST Paris 2003 (en anglais)

La principale conclusion de ces études, à mes yeux, est que le choix du mix produit offrant les meilleures chances de succès sur un marché donné, est davantage lié à la structure de ce marché, qu'à la taille dudit segment de marché. En bref, les options stratégiques offertes à un nouvel entrant dépendent davantage de son environnement concurrentiel que de sa capacité à mieux satisfaire un besoin client. C'est très intéressant car à priori contre intuitif et je me demande dans quelle mesure ces études menées en BtoC peuvent, ou non, être étendues en BtoB...

Les "Hubiens" disposant d'espérience vécue en la matière pourraient éclairer cet échange de leurs succès ou échecs sur un marché donné en apportant des informations concernant sa structure et la stratégie mise en place à l'introduction. On apprend souvent davantage des échecs que des succès, et nous avons probablement tous des échecs à partager, donc soyez ouvert sur vos expériences !

Sylvain

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Un vendeur de PDA peut très bien avoir une boutique en ligne largement rentable sans atteindre le volume de vente des acteurs principaux que tu cites. On ne monte pas forcément un commerce pour conquérir la planète et je pense qu'il y a encore la place dans la plupart des secteurs.

Quant à l'innovation... Sur toutes les innovations (les vraies, hein, pas les adaptations d'une pratique d'un marché à un autre) qui sortent chaque année, combien rencontrent un public ? Combien de plantages silencieux sont cachés par le bruit des success-stories présentées comme des modèles ?

Je ne préconiserai jamais de "sortir de l'ordinaire" à une société qui démarre une activité sur Internet.

.../...

Pour résumer, on a de plus en plus une meilleure idée de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. Ce qui n'était pas vrai il y a quelques années, et c'est un atout pour ceux qui démarrent aujourd'hui : les plâtres commencent à être essuyés.

...

Bonjour a tous,

Oui Lafleur on est d'accord je me place dans un contexte de percée d'un marché .. il est évident que bons nombres de projets e-commerce utilisent des méthodes éprouvées sur des secteurs très occupés de la vente en ligne et réussissent très bien...Souvent, il ne s'agit pour eux que d'ouvrir un nouveau canal de distribution pour leurs produits, pour des sociétés traditionnelles (qui ne vendaient pas en ligne), leur permettant ainsi de faire progresser un CA qui sur les autres canaux sont souvent en perte de vitesse.

Mais bon pour moi l'idée de ce genre de débat est d'essayer de trouver des pistes innovantes pour les futurs commerçants, en tentant de trouver ce qui pourra démarquer un e-commercant d'un autre (et évident cela ne passe pas uniquement par l'innovation...).

Et une bonne partie de porteurs de projets (surtout sur le hub) sont des pures-players c'est à dire des entrepreneurs qui viennent avec une idée plus qu'une expérience commerciale, idée qu'ils souhaitent lancer sur le net, qui sera leur seul canal de distribution...Pour ces profils là je préconise l'innovation... comme modèle au delà du fait qu'ils n'auront pas droit à l'erreur en terme de gestion/marketing...

Pour ma part si un jour je devais franchir la barrière et passer de prestataire e-commerce à e-commercant (parfois j'y pense et puis j'oublie ;) ) , je me lancerai sur un secteur qui ne serait pas encombré par une armée de grands groupes ayant pris position depuis longtemps sur le secteur et tenterait bel et bien de me démarquer en proposant des innovations, mais c'est peut être encore le coté prestataire qui parle avec la volonté d'innover (c'est plus intéressant..). Et puis personnellement je connais très bien le marché, c'est en effet plus facile dans ce contexte pour 'sortir du lot'...

Dans un contexte de prise de position sur internet pour un entrepreneur averti, je suis d'accord c'est différent...

Enfin, mon propos est basé sur un constat en live : parmis mes clients ceux qui veulent innover ont au final bien souvent des résultats plus intéressants que les suiveurs. Bien sur il y a des plantages comme partout mais l'innovation n'étant pas forcement synonyme de cout financier pourquoi s'en priver ? D'autant plus que proposer des services intéressants aux clients est bien souvent sans impact sur l'activité de 'gestion' de l'activité du commerçant, par contre c'est Brainstorming et Doliprane assuré pour le prestataire en phase d'analyse du projet ;)

Dernier point ou je suis tout à fait d'accord avec toi : Aujourd'hui les projet sont bien plus cohérents qu'il y a quelques années, de part l'expérience acquise, les succès les échecs, les méthodes éprouvées et un entrepreneur qui connait comme tu l'indique les tenants et les aboutissants de la VAD a de bonnes chances de réussites (même si aujourd'hui financer un projet web est plus compliqué qu'hier...mais moins que demain ???!! )

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Salut tout le monde,

A mon sens, les enjeux communs à tout projet eCommerce sont les suivants :

1/ Savoir créer du trafic de façon rentable (référencement naturel, payant, affiliation, marketing viral etc...) pour gagner des prospects.

2/ Savoir faire un site ergonomique, fonctionnel et rassurant qui transforme les prospects en clients.

3/ Savoir gérer la relation prospect / client (logistique efficace, communication par mail voir par tél) pour fidéliser les clients (ce qui présente le double avantage de développer une communauté de prescripteurs).

Bon, je suis d'accord, c'est très généraliste. Je pense toutefois que ce sont des vérités qui concernent tout projet eCommerce. Pour aller plus dans le détail, faudrait faire du cas pas cas...

A+

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Salut,

Je ne pense pas qu'il y ait réellement des obstacles différents entre une création d'entreprise traditionnelle et du e-business!

on reste toujours dans les memes problemes,s'ils devaient se réduire à trois(lol),je dirais

1/Manque de connaissances pour le créateur des législations,du marché,....

2/Savoir bien s'entourer

3/Rendre simple son projet!

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  • 5 semaines plus tard...

oh lala

moi je vais mettre mon petit grain de sel, en disant que le principal obstable pour le commerce c'est l'Etat qui n'aide pas les petites micro entreprises :)

mais je vais le faire qd même!!!

pour mon info perso, vous achetez des bijoux sur le net?

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oh lala

moi je vais mettre mon petit grain de sel, en disant que le principal obstable pour le commerce c'est l'Etat qui n'aide pas les petites micro entreprises :)

mais je vais le faire qd même!!!

pour mon info perso, vous achetez des bijoux sur le net?

Oui et non, concernant l'aide au micro entreprises, puisque ce statut est justement né pour en faciliter la création... même si ça restera toujours trop compliqué!

Les aides ne garantissent pas non plus la réussite des entreprises... si c'était trop facile d'en créer et d'avoir des aides, les échecs seraient sans doutes encore plus nombreux! A mon avis...!

Pour les bijoux, j'amais acheté sur le net, et guère plus en "vrai" d'ailleurs... :shutup:

;)

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C'est vrai que le post est bien intéressant !

Mais comme souvent, on part tout en vrille dans des discours pratiques / théoriques qqfois éloignés de la réalité (j'ai bien dit qqfois, on ne s'énerve pas :whistling: )

Considérant les points suivants :

  1. le marché est cerné, connu ou validé,
  2. l'offre est maîtrisée (toutes les étapes du produit/service),
  3. le site est bien réalisé (suffisamment pour que le 1er internaute venu ne s'enfuit pas en courant)

J'aurai tendance à dire que les 3 principaux obstacles seraient :

  1. le manque de patience et d'implication (ce qui est paradoxal mais très fréquent : on voudrait tout tout de suite mais on ne fait pas grand chose pour que ça arrive)
  2. le manque de suivi, d'analyse et de réactivité (les stats c'est tous les jours et à tous les niveaux : trafic, produits, commandes, moteurs, conversion ...)
  3. le manque de moyens humains et financiers (le budget de création est devenu presque dérisoire face aux besoins en développement de trafic)

JPB

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