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Le droit d'inscrire un client à une newsletter ?


winclick

Sujets conseillés

Bonjour,

Un client, demande s'il a le droit d'inscrire ses propres clients à sa newsletter. Ce ne sont pas des flèches en informatique et ne savent pas forcement le faire.

Dans tous les cas, il placera en bas de ces e-mails un lien pr se déinscrire. Quand pensez vous ?

Merci d'avance.

Charlie

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Bonjour,

Dans le cadre d'envoi d'emailing vers des adresses professionnelles, cela ne pose pas de problème puisque la regle de l'opt-in n'est pas en vigueur dans ce cas.

Le lien de désinsciption est obligatoire.

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Pourquoi adresses professionnelles ? Ce sont bien de simple clients que mon client souhaite inscrire lui même.

En gros si j'ai bien compris tant que mon client n'envoi pas d'email de publicité à ces clients, c'est possible ?

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En gros si l'envoi de publicité par mail se fait vers des adresses professionnelles, ça ne pose pas de problème.

Car l'e-mailing BtoB est autorisé.

Par contre dans le cas d'envoi d'e-mailing vers des adresses personnelles, il est important que cela requiert une autorisation de la part d'un particulier.

C'est la règle de l'opt-in.

La reception de ce type de mails doit être issue d'une volonté de la personne et non une réception forcée (dans ce cas c'est du spam).

.

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Salut winclick,

Ce que veut dire itsystem, c'est que l'emailing en B to B (business to business, entre professionnels en fait) ne nécessite pas d'inscription par le client lui même au contraire du B to C.

Si ton client s'adresse à des clients particuliers, il n'a en théorie pas le droit de les inscrire.

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En gros si l'envoi de publicité par mail se fait vers des adresses professionnelles, ça ne pose pas de problème.

.

Encore faut-il que se soit de la publicité relative aux fournisseurs lui-même ! Tu parlais de newsletter envoyée à ses clients. Donc de la pub pour les produits que vend ce fournisseur ok ! . Pas de la pub du style : "Achetez du viagra" si le fournisseur vend du café !

Qu'un fournisseur ait ton contact professionnel ne lui donne pas le droit de te spammer à tort et à travers non plus.

Et je me méfie des emails pubs envoyé par des professionnels.. J'en ai reçu un me disant : "Vous êtes un professionnel donc j'ai le droit de vous envoyer ce mail"... Le problème c'est que c'était sur mon email perso. Et il y a pas plus perso que cet email dans la mesure ou c'est mon patronymique ! :nonono:

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Il y a ce que dit la loi et il y a comment tes destinataires prennent la chose...

Je préfère toujours me baser sur la seconde option, bien plus restrictive, mais qui apporte tellement plus de valeur ajoutée à la relation avec ta base email.

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Effectivement !

Pour envoyer un email en B to B (nominatif ou non) il faut que le contenu du message soit d'intérêt pour le destinataire et qu'en plus le destinataire soit à même de décider s'il donnera suite ou non au message. Je m'explique : l'assistante comptable d'une PME qui fabrique des emballages et qui reçoit un message publicitaire sur son compte email pour une promo concernant des planches de papier cartonné c'est du spam ! Bien que la promo concerne une matière première pour la PME, l'assistante comptable ne gère pas les achats ni les fournisseurs, elle fait la compta, point ! Donc le destinataire n'est pas approprié donc c'est du spam.

Pour envoyer un email en B to C c'est la règle de l'opt-in, sauf ...

Sauf (et c'est limite légal, mais en aucun cas illégal car non discuté dans la loi, à ma connaissance en tout cas) s'il s'agit de l'un de tes clients et qu'une clause de tes CGV indique clairement que le client accepte d'être inscrit automatiquement à ta newsletter avec possibilité de désinscription à chaque newsletter.

++

Patrick

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Dans mon cas, c'est un client type salon de coiffure, le client donne son e-mail à la fin, et le coiffeur peut envoyer des promos par exemple à l'ensemble des clients par rapport au site internet etc etc ....

Ce qui peut être possible, c'est de faire signé au client une feuille ou il indique qu'il accepte de recevoir une newsletter de la part du salon de coiffure non ?

Merci d'avance ;)

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Dans mon cas, c'est un client type salon de coiffure, le client donne son e-mail à la fin, et le coiffeur peut envoyer des promos par exemple à l'ensemble des clients par rapport au site internet etc etc ....

c'est un peu comme dans les discotheques où les clients laissent leurs emails pour recevoir les plans des nouvelles soirées.

je conseille à ton coiffeur d'installer un vrai lien de desinscription en bas de sa newsletter et d'expliquer au destinataire

qu'il recoit ce mail car il s'est inscrit de lui meme sur papier lors d'une visite au salon.

(idem pour la discothèque)

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Pour ma part, je ne suis pas du tout convaincu de l'intérêt d'une newsletter pour un service de proximité, et il pourrait obtenir rapidement l'effet inverse que celui escompté.

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Oui et non, c'est aussi à nous de le conseiller convenablement, si le client veux mettre en place un outil qui risque de lui faire perdre des clients, les newsletters sont souvent mal perçus par les particuliers, même si ils ont au départ laissé leur adresse mail, au lieu d se désinscrire, ils risquent de prendre le commerçant en grippe : "Il nous emm** lui avec ses mails, je vais voir ailleurs si ils sont moins c**".

Après c'est sûr si le client insiste pour avoir cet outil malgré l'avertissement, ce n'est plus de notre responsabilité.

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Mouais, enfin tu parle pour un webmaster avec un client ... tout dépend le contexte... tu peux être là pour développer pour un gros groupe et dans ce cas, le taff peut être limité à développer, et non conseiller, ya parfois certains chefs qui pensent savoir mieux que toi...

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Dans mon cas, c'est un client type salon de coiffure, le client donne son e-mail à la fin, et le coiffeur peut envoyer des promos par exemple à l'ensemble des clients par rapport au site internet etc etc ....

Je ne doute pas de la bonne foi de ton client. C'est sur que si je donne mon email à ma coiffeuse, je peux m'attendre à ce qu'elle me fasse parvenir les dernières actus de son salon. Cela je l'accepte. Mais je te mets en garde sur le fait que ton client peut s'en servir (de toute bonne foi... Il pensera peut-être qu'il a le droit), de sa base pour envoyer des pubs pour du Viagra ou autre. Dans la mesure ou il y trouve un intérêt financier. Donc il faut être prudent, et bien lui dire : "Attention, vous ne pouvez vous servir de votre base que pour vous" ;)

.... ya parfois certains chefs qui pensent savoir mieux que toi...

Article 1 : Le chef a toujours raison

Article 2 : Quand le chef a tord c'est l'article 1 qui s'applique !

Là, tout est dit ! :P

On peut le dire de manière plus soft :

- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs ;)

C'est clair que l'on ne va pas te mettre en cause si tu as pris toutes les précautions nécessaires... Mais on peut te conseiller d'ouvrir le parapluie :)

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Mouais, enfin tu parle pour un webmaster avec un client ... tout dépend le contexte... tu peux être là pour développer pour un gros groupe et dans ce cas, le taff peut être limité à développer, et non conseiller, ya parfois certains chefs qui pensent savoir mieux que toi...

Oui je parle pour le cas de figure présent, vu que le client en question est un salon de coiffure. Mais ne te berce pas d'illusion pas besoin d'être chef pour penser mieux savoir que le autres, les clients sont aussi très fort pour cela.

Toujours est il que même si ton boulot se limite à développer pour le cas d'un gros groupe, tu as quand même un esprit critique, tirer une petite sonnette pour dire, "Hep, attention, la on peut rencontrer un problème", pour avoir travaillé avec de gros groupe en tant qu'exécutant, je ne me suis jamais privé pour donner mon opinion sur des points qui me paraissaient aller à l'encontre des intérêt du client. Mais bien sûr il y a l'art et la manière de dire les choses ;)

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Pour appuyer les dires de Dadou : le professionnel à un devoir de conseil envers son client. C'est un devoir donc une obligation, donc le client pourrait très bien se retourner judiciairement contre son prestataire pour défaut de conseil !

++

Patrick

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Ouaip, enfin c'est un autre débat la... et le but de ce topic n'est pas non plus de vous expliquez dans quelle position je travaille. Merci en tt cas pour vos conseils, je vais donc proposer de demander aux clients la signature d'un papier qui mentionne qu'ils acceptent de recevoir des informations par e-mails. Merci.

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Autre débat, oui et non, dans une question comme celle la : "A ton le droit d'inscrire un client à une newsletter?" la réponse est oui mais il y a des précautions à prendre, et si le salon de coiffure s'aperçoit qu'il a perdu des clients à cause de la newsletter, sur qui crois tu qu'il va se retourner?

A toi de le mettre en garde et de lui faire dater et signer un document contenant les mises en gardes (comme cela tu te couvres) :

  • La fréquence de la newsletter : trop il va rapidement gaver ses clients, pas assez ils vont oublier avoir donné leur adresse e-mail. A mon avis, il va avoir du mal à trouver le juste milieu,
  • A n'envoyer que des infos qui ne concerne que sur les services qu'il propose, mais pas sur celui du commerçant d'à coté qui à trouvé l'idée séduisante et qui est venu le voir pour bénéficier de l'outil, (il risque d'être tenté de rentabiliser l'outil de cette façon),
  • Et donc d'éviter de mutualiser l'inscription entre commerçant, si un client s'inscrit chez le boucher, les promos du salon, il s'en tape,
  • A ne pas revendre le fichier d'adresse e-mail,
  • A vérifier que la base ne contient pas de doublons d'adresses e-mail (si a chaque visite du client, ce dernier inscrit son mail sur la feuille d'inscription, il aura rapidement des doublons),

Cela permettra peut être de faire comprendre au client qu'une mauvaise gestion d'une newsletter peut entrainer des effets nefastes

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