Exemple vécu comme base de réflexion, si possible de discussion et éventuellement de réalisations.
Option de départ :
. la gymnastique (de compétition) considérée comme moyen d'enrichissement personnel et non comme but ;
. l'enrichissement personnel plutôt que la performance ;
. l'accessibilité pour tous, du talent exceptionnel au handicap le plus lourd ;
. critère absolu : obligation de résultat. (Résultat réel, complet, avec garantie supplémentaire de valeur comme on l'exige pour la réception d'un pont par exemple).
Trois questions et la recherche de réponses adéquates.
1. Qui ? Qui est le candidat, son entrourage ?....
Qui est l'instructeur ?
Selon les compétences, les moyens et le temps disponbles, l'approche des "qui" peut aller de l'élémentaire au plus fouillé.
2. Quoi ? Quels procédés, avec quels moyens ;
3. Quand ? A quel moment et pendant combien de temps
D'entrée, proposer une difficulté obéissant à quatre critères essentiels :
- offrir le bonheur d'une réussite immédiate,
- avec un résultat dévelopable et exploitable à court terme,
- à moyen terme,
- à long terme.
Contrairement aux enseignements ou aux formations qui rendent l'apprenant responsable des échecs, tout échec de l'apprenti est de la responsabilité de l'instructeur.
L'action d'enseigner ou de former devient un jeu passionnant, un véritable sport avec comme adversaires toujours nouveaux et renouvelés, les réponses à "qui ?" "quoi?" "quand", réponses qui évoluent sans cesse en fonction des actions, des résulats obtenus, du temps qui passe.
Des sourds, des malvoyants, des enfants obèses, des gymnastes talentueux ont connu des bonheurs différents mais de même intendité.
Des appications de ce processus ont été tentées dans d'autres domaines : les rattrapages en orthographe par exemple.
En toute modestie et toute simplicité, je crois, à partir de mon vécu (70 années de pratique), pouvoir apporter une petite contriution aux projets d'accessibilité.
Alfred