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Paginus

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À propos de Paginus

  • Date de naissance 01/01/1966

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    http://paginus.com/

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    Deux-Montagnes, Québec, Canada
  • Société
    Paginus
  1. Eh bien, voilà qui est agréable à entendre ! Ne t'en fait pas, Jeff. La transition pourra te paraître difficile par moment, mais elle en vaut le coup. Je me souviens encore des jours où toute ma mise en page reposait sur des tableaux invisibles, des balises font et des br à la tonne, des blockquote détournés de leur finalité pour mettre du texte en retrait et autres mauvaises pratiques du genre. Je ne voudrais pas y retourner. Honnêtement. Connaissant le talent pédagogique de Laurent, je crois qu'il serait d'accord avec moi pour te recommander d'y aller doucement et de ne pas penser y arriver du jour au lendemain. Quoi qu'il en soit, bonne chance. Et, après tout, nous serons là pour t'aider, pas vrai ?
  2. Eh bien, je t'ai préparé quelque chose qui pourrait servir de point de départ. Je te suggère de mettre ton contenu principal dans une div, puis les liens de ton menu dans une liste non ordonnée. Pour les besoins des navigateurs vocaux, on va terminer chaque item d'une liste par un caractère imprimable. Mais comme c'est plus beau quand ces caractères ne s'affichement pas, on va les masquer dans un navigateur qui prend en charge les règles CSS. Et comme c'est plus beau quand on ne voit pas les puces non plus, on va les cacher aussi. Voici ce que cela donne. Le code HTML d'abord : <div id="contenu"> <h1>Titre</h1> <h2>Sous-titre</h2> <p> Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. Paragraphe quelconque juste pour remplir cet espace de texte. </p> </div> <ul id="nav"> <li><a href="...">Lien no 1</a><span class="hide"> ;</span></li> <li><a href="...">Lien no 2</a><span class="hide"> ;</span></li> <li><a href="...">Lien no 3</a><span class="hide"> ;</span></li> <li><a href="...">Lien no 4</a><span class="hide"> ;</span></li> <li><a href="...">Lien no 5</a><span class="hide">.</span></li> </ul> C'était le code HTML. Voici les règles CSS : #nav {list-style:none; position: absolute; top: 30px;} li {line-height:1.5em;} #contenu {margin-left: 200px;} .hide {display: none;} Voilà quelque chose de valide et accessible, qui devrait fonctionner.
  3. ...et le rendu final est aussi bon sous IE que sous Lynx, Netscape ou Mozilla Firefox. Sous Lynx. Si, si. Mais sans feuilles de style, évidemment.
  4. Les chiffres, c'est souvent difficile à vérifier ou à interpréter, surtout en ce domaine, mais en date du 29 juillet 2004, selon The Counter, les internautes nviguent à 94 % sous IE, toutes versions confondues. Quant à savoir s'il faut développer pour IE OU Firefox, c'est mal poser le problème. Il faut développer pour le plus de monde possible et avec une vision à long terme. Or la seule garantie de pérennité sur le Web passe par la conformité aux standards. En conséquence, je développe mes sites ni pour IE ni pour Firefox ni pour quelque navigateur que ce soit, mais en fonction des normes et des règles d'accessibilité. Car c'est là où se situent les véritables enjeux. Et attention à ceux qui en conclueraient trop vite que je me fiche du résultat dans IE, car ce n'est pas vrai. J'ajoute qu'une telle attitude serait irrespectueuse envers 94 % des internautes... et contraire à l'esprit même des standards, au fond. En fait, méthodologiquement parlant, une fois mon code XHTML au point (c'est-à-dire lisible, léger, propre, valide, sémantiquement correct et accessible), je fais ma ou mes feuilles de style en tenant compte ET du respect des standards ET du rendu dans les navigateurs bogués les plus répandus (à savoir IE pour Windows versions 5.01, 5.5 et 6.0). Et il y a moyen de le faire sans frustrer qui que ce soit, tout en restant valide, conforme et accessible au plus grand nombre. Pourquoi mettre un OU là où on peut mettre un ET ?
  5. J'avoue mon étonnement aussi. À défaut d'une explication rationnelle, je risque l'explication suivante. L'élément P peut servir à grouper des liens, mais il reste qu'un groupe de liens n'est pas un paragraphe. Sémantiquement, donc, on y perd quelque chose. Une liste à puce semblerait donc préférable de ce point de vue. Mais il reste qu'on peut avoir groupé des liens uniquement pour qu'ils soient ensemble, sans qu'il n'y ait d'autre rapport entre eux que leur proximité physique ou géographique. Alors qu'une liste devrait grouper des items en raison d'un lien logique entre eux, le lien géographique n'étant pas suffisant. C'est alors que l'élément MAP arrive comme un sauveur. Bon, il ne s'agit-là que d'une hypothèse à vérifier. Et le mieux reste d'aller voir dans la documentation officielle. Ce que je ne manquerai pas de faire demain ou après demain. Cela dit, il paraît que l'élément MAP n'est pas bien supporté.
  6. Cette technique consiste à mettre un lien intitulé «Aller au texte», «Aller au contenu principal», «Sauter cette liste de liens pour passer à la suivante» ou quelque chose du genre. On prévoit alors une ancre de destination vers laquelle pointe le lien. Cette mesure vise à aider ceux qui naviguent au clavier ou qui doivent recourir à un navigateur vocal pour parcourir une page Web. Le code (X)HTML à utiliser peut ressembler à ceci : <h1>Titre</h1> <h2>Sous-titre</h2> <ul id="menu"> <li><a href="#contenu">Aller directement au texte</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 1</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 2</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 3</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 4</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 5</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 6</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 7</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 8</a>;</li> <li><a href="...">Lien suivant no 9</a>;</li> <li><a href="...">Dernier lien de la liste</a>.</li> </ul> <h3 id="contenu"><a name="contenu"></a>Contenu principal</h3> <p>...</p> <p>...</p> ... En cliquant sur le premier lien (qui pointe sur l'ancre de la page en cours nommée «contenu»), l'utilisateur se rend immédiatement au texte, sans avoir à parcourir d'abord une liste de liens qui ne l'intéresse peut-être pas. La duplication id="contenu" et name="contenu" sert aux navigateurs qui ne supportent pas bien la technique de nommage par identifiant (id). Cordialement, Normand Lamoureux
  7. L'ouverture d'un lien dans une nouvelle page casse automatiquement l'historique du bouton «Précédent» et c'est une des raisons pour lesquelles ce genre de pratique ne passe plus en mode strict. Cela dit, pourquoi ne pas faire tes pages en XHTML 1.0 transitional valide? Je dis cela pour deux raisons : Je ne suis pas sûr que ce que tu demandes là puisse réellement se faire sans JavaScript ou autre bidouillage du genre. La validité XHTML 1.0 strict n'est pas une fin en soit. (Pas plus que la validité tout court, du reste.) Cordialement, Normand Lamoureux
  8. Heureusement, je n'ai pas encore retiré le scellant du bouquin d'Atkinson. Et dire que je croyais faire une bonne chose en me le procurant. Je vais donc pouvoir être remboursé... et je pourrai me procurer le livre d'Éric grâce aux bons soins de Denis. C'est dire combien cette conversation tombe à point nommé. Au fait, Denis, il est où ce libraire. Ça m'éviterait des recherches. Merci pour tout.
  9. Denis, Tu dis qu'il faut distinguer entre disponibilité des contenus et accessibilité. Et je suis 100 % d'accord avec toi. Mais je ne demande qu'à y voir plus clair quand tu dis que je devrais peut-être introduire cette nuance dans ma définition. Car cette nuance, honnêtement, je crois l'avoir déjà faite en disant que les contenus doivent être «utilisables et compréhensibles». Là où j'aurais été d'accord avec toi, c'est si tu avais dit que les néophytes ont tendance à confondre accessibilité et disponibilité des contenus, et qu'il est par conséquent nécessaire, d'un point de vue pédagogique, de commencer à faire cette distinction avec eux avant d'aller plus loin. Bref, la distinction que tu apportes ne sert pas à améliorer la définition que j'avançais, puisqu'elle s'y trouve déjà comprise, mais à offrir un meilleur point de départ pour appréhender la nature de l'accessibilité.
  10. Denis, Ce dont tu parles mérite considération, mais me semble relever davantage d'un autre concept que ceux d'internationalisation ou de multilinguisme. Je ne tiens pas à rester au ras des pâquerettes, mais l'intellect ne peut se nourrir que de ce que les sens lui apportent. Aussi est-ce pourquoi je partirai d'un exemple pour illustrer mon propos. Un humoriste québécois rédige le texte de son nouveau spectacle. Comme ce spectacle sera présenté au public francophone du Québec, il n'est pas question de multilinguisme, d'internationalisation ou de trucs du genre. Il écrit pour son public et il le fera en tenant compte des conditionnements culturels qui lui sont propres. En fait, étant de la même culture que ce dernier, il n'aura même pas à se soucier de ce genre de considération. Son spectacle ayant connu un franc succès, vient le temps des tournées en France, en Belgique et en Suisse. Toujours en français, bien sûr. Est-il besoin de dire qu'il faudra retoucher au texte? Et comme il ne s'agira pas de passer d'un idiome à un autre, on ne peut pas parler de traduction sans verser dans l'abus de langage. Le mot le plus approprié pour nommer l'effort de réécriture à fournir me semble être celui d'adaptation. S'il veut être compris et toucher les cordes sensibles des publics francophones hors Québec, notre humoriste devra donc adapter son texte. Et il devra le faire spécifiquement pour chacun des pays où il ira. Ce dont tu parles me semble relever du même genre d'effort. Cela dit, j'essaie d'articuler tout ça de nouveau pour en arriver à un tableau d'ensemble. Un site présente un même contenu en plusieurs langues? On parle de multilinguisme. On remplace ce qui est affaire de conventions et de conditionnements culturels locaux par quelque chose d'universellement compris? On internationalise. On fait effort pour s'adresser à chaque public cible en adoptant le système référentiel qui lui est propre? On fait, au contraire, de l'adaptation. Je ne sais si tout ça est concluant, mais il me semble que les choses se précisent peu à peu. N'est-ce pas aussi ton avis?
  11. Excellent, alors, si tu connais les différentes unités de mesure. Rien de mieux que de savoir ce que l'on fait. En passant, je suis sous Win XP et j'ai une version autonome de IE 5.01. Vérification faite, par de problème à signaler. Même chose avec IE 5.5 (standalone). Sous IE 6 (authentique) non plus. Quant à Mozilla, Firefox et Opera, c'est gagné d'avance. Cela dit, rien de mieux que de vérifier avec une authentique vieille version d'IE, bien sûr. Bonne chance.
  12. Bonjour Voulf, Si j'ai bien compris, tu veux centrer ton titre à l'horizontale et à la verticale à l'intérieur d'un espace faisant 450px de large sur 53px de haut. Si tel est le cas, tu peux définir d'abord une div ayant les dimensions voulues, puis y placer ton titre h3 avec les attributs qui y sont propres. On obtiendrait alors un code comme ceci : <div style="width: 450px; height: 53px;"> <h3 style="background-image:url(elipse.gif); margin: auto; padding: 0; font-size: 18px; text-align: center;">Titre sur une ou deux lignes</h3> </div> Le truc le plus simple pour observer le résultat sans fausser les mesures consiste à faire usage d'une couleur de fond. Ajoute background-color:#ff0 à ta div et tu comprendras ce que je veux dire. Idéal pour savoir où commence et où finit le bidule qu'on cherche à positionner. Maintenant, permets-moi une suggestion. Avec px comme unité de mesure, tu définis une taille de police en valeur fixe. Ce qui aura pour résultat qu'il sera impossible à l'utilisateur d'en modifier la taille sous Internet Explorer. 18px c'est quand même assez gros, mais il se peut que ce ne soit pas suffisant pour certains. Pour éviter ce désagrément, tu pourrais essayer de définir tes tailles de police avec une unité de mesure relative. Avec New Times Roman, par exemple, un texte de 1.1em aura la même taille que s'il avait été défini à 18px.
  13. D'accord avec l'idée que les définitions doivent être aussi claires que possible. Mais, il y a un long chemin entre le confus et le distinct. Aussi est-ce pourquoi je ne rechigne pas du tout à ce que mes tentatives soient discutées. Bien au contraire, j'y vois une occasion de les retravailler et de les polir. Bref, j'ai commencé à éclaircir les choses, mais je ne prétends pas être arrivé au bout du chemin. Cela dit, je m'explique un peu plus sur les parties que tu ne m'accordais pas : les formats d'heure et de date, et les symboles d'unités monétaires. Si quelqu'un écrit : "Last update: january 1st 2004" et qu'il s'agit de traduire de l'anglais au français, on écrira : « Dernière mise à jour le premier janvier 2004. » Les difficultés consistaient seulement à passer d'un idiome à l'autre et de respecter les conventions typographiques qui s'y rattachent. Mais si je suis en train d'internationaliser un site où se trouve : « À jour le 02-03-04 », je dois me demander si le format de date affiché là est le format international où on a les années, le mois, et le jour, le format français, où on a le jour, le mois et l'année, ou le format américain où on a plutôt le mois, le jour et l'année. Car il y a toute une différence entre le 4 mars 2002, le 2 mars 2004 et le 3 février 2004. Cette première difficulté résolue, je devrai me demander comment afficher cette information de façon à lever l'ambiguïté. De façon donc, à être aussi bien compris des Belges que des franco-canadiens, des Suisses ou des Français. Et là, mon souci n'est pas de traduire, mais bel et bien d'internationaliser. Le processus est semblable avec les symboles d'unités monétaires. Enfin, certains d'entre eux, pour être précis. Car les signes ¥ et £, par exemple, réfèrent respectivement au Yen et à la livre sterling, sans qu'on ait à se demander lesquels. Mais il n'en est plus de même si j'emploie le signe $. Car les dollars américains et canadiens, pour ne parler que de ceux-là, ne sont pas du tout les mêmes devises. Écrire 50 $ sur l'étiquette d'un vêtement dans un magasin près de chez-moi ne pose aucun problème, car je suis au Québec et tous ceux qui y vivent savent que les prix sont affichés en dollars canadiens. Mais si le même commerçant annonce le même article sur le Web, il dois préciser la devise dans laquelle ses prix sont exprimés pour éviter toute confusion. Et là, bien qu'il n'ait encore rien traduit en italien ou en espagnol, il fait de l'internationalisation. Quant à l'heure, la chose m'est arrivée récemment. Je joue aux échecs par correspondance avec un Nantais auquel le serveur de courriel joue parfois des tours. N'ayant pas reçu mon dernier coup, il me renvoie le sien pensant que je pouvais ne pas l'avoir reçu non plus. Pour lui signifier que je l'avais envoyé dans les délais convenus, je dois lui indiquer l'heure où mon courriel lui a été envoyé. Si j'écris : « 10... Cc6, posté hier à 8h37 » et que le courriel lui parvient huit jours plus tard, « hier » ne veut plus rien dire. Et retard ou pas, la question se posera de savoir s'il s'agit bien de 8h37 ou de 20h37. Pour lever toute ambiguïté, j'ai écris : « 10... Cc6, posté le matin du 3 juin à 8h37+5GMT ». Avec le fuseau horaire de surcroît, ça ne pouvait pas être plus international.
  14. Si je ne m'abuse, l'internationalisation fait partie des bonnes pratiques du Web. Elle me semble consister en un souci de transcender les conditionnements culturels, géographiques et langagiers pour faire passer son message et tout mettre en oeuvre pour que ce dernier soit compris et bien compris. En principe, toute symbolisation ou schématisation susceptible d'être mal comprise devrait être concernée par elle. En amont, l'internationalisation consiste à générer (ou corriger) du contenu en prêtant une attention particulière à des trucs comme : l'usage symbolique des nombres, des couleurs, des plantes, des animaux ou des éléments naturels comme l'eau, le feu, etc. ; les symboles d'unité monétaire ; les formats d'heure et de date ; les métaphores et expressions issues du terroir, ainsi que les néologismes, régionalisme, tournures de phrases et autres manières particulières de s'exprimer ; etc. En aval, l'internationalisation profite à ceux à qui on s'adresse en leur permettant de comprendre ce qu'on leur raconte sans les obliger à un effort de recherche pour y arriver. On comprend dès lors un peu mieux en quoi les problèmes liés à l'internationalisation se distinguent des problèmes qu'on rencontre à traduire un texte ou à en offrir une version en plusieurs langues.
  15. Bonjour à tous. D'une certaine manière, je me suis toujours intéressé à l'accessibilité. Je me suis documenté sur le sujet et j'y ai réfléchi, mais je ne suis jamais arrivé à trouver une définition claire et nette de ce dont il s'agit... jusqu'à tout récemment. Une idée vague peut suffire dans bien des cas, mais dès qu'il s'agit d'articuler clairement des notions voisines, ça se complique. Un jour, j'étais tombé sur une définition qui disait à peu près ceci : Intéressant, n'est-ce pas ? Mais comment l'accessibilité se distingue-t-elle alors de l'interopérabilité ? Une autre mettait le focus sur les personnes plutôt que sur les contraintes techniques : Pas mal ça aussi. Touchant, même. N'empêche qu'une telle approche laisse de côté tous ceux qui, sans être handicapés, naviguent avec des restrictions réseaux, un matériel alternatif, une carte graphique à faible résolution, un équipement matériel ou logiciel désuet ou, au contraire, dernier cri, etc. Donc pas mal de monde, finalement. Et dire que l'accessibilité se veut contraire à la discrimination ! La question doit pourtant être simple, me disais-je. D'un côté il y a les contenus, de l'autre les utilisateurs, et entre les deux un ensemble de médiations technologiques qu'il s'agit de rendre le plus souple possible pour permettre à ceux-ci d'accéder à ceux-là. Les limitations peuvent se trouver du côté des personnes, on vient de le dire. Elles peuvent venir des médiations technologiques, et c'est ce que soulignait la première définition. Mais elles peuvent aussi se trouver du côté des contenus eux-mêmes. Et cela vient encore changer la donne. Une police trop petite, un contraste insuffisant ou un choix de couleur inapproprié, et voilà votre texte inaccessible à toute une palette de handicapés visuels. Rehaussez votre style, vous perdez les gens moins instruits ou déficients. Faites usage de métaphores ou d'expressions issues de votre terroir, et vous vous coupez de ceux qui n'en sont pas. Ajouter des gif animés et ceux qui ont des problèmes de concentration vont en souffrir ; du scintillement, et voilà les épileptiques en danger... Ces détails, on le voit, font qu'un site est accessible ou pas. Or ils sont en rapport avec le contenu. Aussi voudrais-je proposer une nouvelle définition de l'accessibilité qui se situera dans la même perspective : Utilisable et compréhensible. Ce qui ne veut pas forcément dire facile. Car à tout prendre, la facilité d'utilisation et de compréhension me semblent se rattacher d'avantage aux notions d'ergonomie et de convivialité. Bref, faites que vos contenus soient utilisables au plus grand nombre possible. C'est l'objectif. Assurez-vous de leur interopérabilité. C'est la condition sine qua non. Souciez-vous des limitations sensorielles ou neuro-physiologiques d'autrui à l'intérieur même du processus d'élaboration de vos contenus. C'est le clé. Tenez compte des conditionnements culturels de vos destinataires en plus, et vous aurez quelque chose de hautement accessible. Rendez le tout esthétique et encore plus facile à utiliser, et vous voilà parti pour une autre étape : rendre ergonomique et convivial un contenu déjà accessible. Une bonne définition de l'accessibilité devrait donc englober, d'une certaine manière, les notions d'interopérabilité et d'internationalisation, mais exclure, au moins en partie, celles d'ergonomie et de convivialité. Voilà où j'en suis dans ma réflexion. Je termine ce commentaire déjà trop long par une phrase de l'inventeur du Web qui, à sa manière, résume tout mon propos :
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