rems

La réponse ci-dessous, à condition de maîtriser un minimum la langue de Shakespeare https://www.snapnames.com/deleteprocess.html

Logiquement, le .fr est bel et bien interdit à l'enregistrtement aux particuliers, et ce jusqu'au premier trimestre 2005 (le Conseil d'Administration de l'AFNIC devant fixer une date lors d'une session en novembre prochain). Cependant, il reste bel et bien possible pour des particuliers de se porter titulaires de domaines en .fr, notamment s'ils sont étrangers. En effet, certains hébergeurs ou registrars proposent ce qu'on appelle en Allemagne un "Treuhandservice", c'est à dire une sorte d'assistance (cad qu'ils enregistrent lesdits domaines en leur nom) La légalité de telles pratiques reste "questionnable". Cependant et l'échéance de l'ouverture aux particuliers approchant, je doute fort que d'éventuelles procédures juridiques aient le temps de se mettre en place. De plus, rarement un hébergeur sera condamné en matière de nom de domaine, L'AFNIC désignant avant tout les utilisateurs finaux comme "méchants". Un exemple parmi tant d'autres dans la jungle des questions entourant encore le .fr

En effet c'est délicat...je te souhaite avant toute chose bonne chance pour transférer tes domaines en .fr, séparemment des services annexes qui les accompagne. L'AFNIC a encore du mal a reconnaître que puisse se développer un second marché des noms de domaine et certains registrars bloquent même les transferts de .fr. Comme si c'était déjà pas assez bureaucratique comme ça avec leur formulaire de transmission volontaire... En tous cas je ne sais pas comment fonctionne Oléane, jamais eu l'occasion de bosser avec eux. Mais en principe, qui dit changement d'hébergeur dit changement de services aussi. Si l'hébergeur X te propose un service A, il faut transférer le NDD vers un hébergeur Y proposant un service A', car malheureusement les services ne suivent jamais le nom de domaine transféré. Bonne chance à toi !

"L'une des causes principales des déviations de trafic est la présence d'un tiret dans le nom de domaine. Les études ont montré que le détournement de trafic d'un domaine à tiret vers un domaine sans tiret est plus fréquent que le phénomène l'inverse. Les noms de domaine à tiret sont moins utilisés dans les pays anglophones et ont en conséquence valeur marchande inférieure à leurs homologues sans tiret. Dans d'autres pays, où l'utilisation de noms de domaine à tiret est plus répandue - dans les pays francophones par exemple- ils sont mieux acceptés auprès des internautes, et cela conduit à un détournement de trafic moindre. Le domaine <DOMAIN> peut être affecté par de potentielles déviations de trafic car il est enclin à générer des erreurs de frappe, notamment à cause du tiret. En effet, le nom de domaine peut s'écrire avec ou sans tiret et nous prenons cela en considération de manière négative dans notre évaluation." Extrait des évaluations professionnelles de Sedo. A bon entendeur salut !

Le .fr est sur le haut de la vague en ce moment. Vous pouvez toujours parquer ces noms de domaine inutilisés en attendant. Sedo insère sur la page correspondant à l'URL du NDD des liens publicitaires Google ciblés et vous êtes rémunéré à chaque clic des internautes sur ces liens

Sans vouloir trop faire de pub pour ma boîte, je vous recommande d'aller faire un tour sur www.sedo.fr. Vous accéderez ainsi à la plus grande plateforme de noms de domaines du second marché en Europe . Ce n'est pas la solution miracle mais c'est un premier pas indispensable . Bon surf !

On appelle ça du cybersquatting, pratique fort répandue mais également réprimée, et de plus en plus sévèrement. En effet comme le soulignait JPS, les sociétés françaises (question de mentalité, on n'agirait pas comme ça en Allemagne ou aux States) préfèrent faire appel à un avocat et intenter le cybersquatteur en justice pour obtenir des dommages et intérêt. Dans le meilleur des cas on peut vous demander de restituer le nom de domaine sans demander votre reste. Et dans un cas utopique on vous rachetera ce domaine sur le second marché mais c'est rare, très rare.

Tout à fait d'accord avec toi : si on est flexible on peut toujours s'adapter et se tourner vers un autre nom . Exemple : qn veut casinofrance.com. Il est pris . Alors il se tourne vers casino-france.com , qui a déjà moins de valeur étant donné le tiret . Bien joué . Seulement voilà casinofrance.com lui fait de l'ombre et si jamais il ne lui en fait pas encore au moment de l'enregistrement, il peut justement décider de lui en faire . On appelle ça le cybersquatting . Etant donné que la quasi-totalité des bons noms de domaine - en particulier les domaines générique - est prise, l'une des solutions peut être de se tourner vers le second marché, plus onéreux mais diablement efficace . Après c'est clair qu'il faut se fixer des priorités. Pour le développement d'un gentil site perso mieux vaut changer son fusil d'épaule si le nom recherché est pris. Mais pour une entreprise qui va par exemple axer une campagne marketing autour de la promotion de son site web, un investissement s'impose.

Ah je ne pense pas que ce soit Sedo qui fasse les prix... Si un domaine est mis en vente disons 15000 on n'y peux rien. Après il faut bien que tout le monde vive lol. Non sérieux je pense très sincèrement qu'en dessous de 500 euros le domaine ça doit faire mal de lâcher 100 de commission. Mais croyez-moi Sedo a beau être "cher", avoir la possibilité de faire racheter par un professionnel un domaine derrière lequel il y a un site de cul qui vous fait de l'ombre ça peut être très pratique. Sedo n'est pas le e-bay des noms de domaine : pas d'enchères succeptibles de vite faire flamber les prix mais un système d'offre / contre-offre. De plus beaucoup de gens recoivent des offres pour leurs noms de domaine dont ils ne savent pas quoi penser. Et certains, au lieu d'investir quelques dizaines d'euros dans une évaluation, vendent à perte...donc l'un dans l'autre c'est dommage. Après c'est clair que Sedo n'a pas que du bon, comme toute entreprise. C'est comme quand on veut une Porsche : il faut se dire que forcément le prix de l'entretien ne sera pas celui d'une twingo.

Tout le monde t'a parlé de registrars et ils ont eu bien raison . Mais on ne pense pas toujours à la chose suivante : que faire si le domaine de ses rêves est pris ? Souscrire à SnapBack qui vous avertit à la minute où il se libère ? Pourquoi pas ! Les noms de domaine sont des biens; comprendre par là qu'en plus de s'enregistrer, ils s'achètent, se revendent, se donnent, se lèguent , se louent etc... Et pour tout ce qui est achat-vente-parking il y a Sedo, la première plateforme européenne des noms de domaine . Plus d'infos sur www.sedo.fr

Bonjour ****man ! Merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir ! Le .fr n'a en effet pas le succès du .de, qui possède un taux de pénétration de 88% (20% pour la France et 89% pour le Danemark). Ici il est impensable de s'approprier un .com avant un .de pour véhiculer son image de marque et marquer son empreinte sur la toile. Mais je pense qu'on pourra comparer du comparable d'ici quelques trimestres. Espérons pour la French Team et l'Internet français en général que la tendance se renversera bientôt car comme tu le dis les cas de revente du .fr sont (très) rares (rare n'est peut être pas le mot...). Logique : en plus du sac de noeud technique il aurait aussi fallu démêler le sac juridique. Par contre la réservation est une question d'investissement à long terme, et notre boss ne s'y est pas trompé et nous à mis sur le coup, à juste titre je pense. A bientôt sur **** lol

Salut Dino ! C'est clair que nous avons beaucoup d'échos de particulier frustrés, que nous tentons de rassurer en leur disant qu'il pourront toujours racheter chez nous sur le second marché les noms de domaine réservés par les entreprises à des fins purement lucratives et non stratégico-commerciales. Mais beaucoup se sentent lésés de ne pouvoir participer à ce que certains appellent "la Grande Fête". Mais je suis bien d'accord avec toi : mis à part le fait que c'est le travail et donc les entreprises qui font tourner la nation économiquement parlé, je ne trouve pas justifié le fait d'introduire cette discrimination, car pas d'entreprises sans êtres humains. Un détail seulement : je crois savoir par expérience que le sens du cybersquatting est particulier ==> entreprise et non entreprise ==> particulier, ce qui explique en partie le raisonnement de l'AFNIC. De plus, il s'agit d'une ouverture et non d'une libéralisation comme le disent certains (oups à force même moi je le dis ).

Merci pour cette prompte réponse et pour le message chaleureux de bienvenue Dan. En effet il y a une différence entre poster et annoncer. Mais sur d'autres forums ou newsgroups plutôt très connus il semblerait que l'on fasse l'amalgame. Bref. Bon ben alors voilà je bosse pour SEDO, je pense que pour une plateforme de noms de domaine, vous pouvez essayer toutes les extensions vous tomberez forcément sur un site web lol. @+

Bonjour tlm ! Réalisant mon mémoire sur les impacts de l'ouverture du .fr, je souhaiterais dès à présent recueillir vos impressions, récits, anecdotes, coups de gueule...mais également pourquoi pas questions, étant donné que je travaille dans le milieu des noms de domaine. Attention je ne suis pas hébergeur, mais j'officie sur le second marché des noms de domaine. L'entreprise de souche allemande pour laquelle je bosse est une platerforme mettant en relation acheteurs et vendeurs réunis autour d'une base de données de plus d'1,5 millions de ND. Bien évidemment, l'équipe France nourrit beaucoup d'espoirs quant à cet évènement. De plus, l'entreprise étant inscrite au RCS français, nous avons également joué le jeu des enregistrements. Hier les noms en A et B, ce matin C,D,E et F et la suite les prochains jours. Bien entendu pour cause de surcharge des serveurs, les WHOIS ne sont pas encore mis à jour et bien malin qui pourrait prétendre avoir son trésor virtuel en main. J'attends donc avec impatience vos retours d'expérience

Bonjour tout le monde ! Moi c'est Rémy alias Rems. Je ne suis pas webmaster comme le sont la plupart sur ce forum je pense, mais j'officie dans un milieu adjacent et quelque plus ciblé : les noms de domaine. Je ne bosse pas chez un registrar non plus. Disons que je suis un agent immobilier en noms de domaine. On ne dira pas chez qui je bosse pour ne pas faire d'ombre à la charte du forum Officiellement je suis encore étudiant (DESS de Commerce International) et j'écris mon mémoire sur les impacts de l'ouverture du .fr donc je me ferai un plaisir de lire vos réactions sur la question. Longue vie au forum