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Les traits d'union et les retours à la ligne


Jan

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La norme typographiqe existe et devrait s'appliquer au médium électronique, tout comme au médium imprimé. Ne pas respecter ces règles, c'est appauvrir notre langue, rien de moins.

J'approuve... d'ailleurs, la norme est déjà grandement appliquée de fait : nécessité de coller la virgule a la dernière lettre du mot qui précède pour éviter une césure disgracieuse. Espace après le point... etc. seulement, ces règles sont devenues tellement évidentes qu'on n'y fait plus attention.... mais : problème du point-virgule.... qui implique la nécécité de placer un   avant si on ne veut pas le voir se ballader en début de ligne... etc. Au fait, je fais partie de l'association pour la défense du point virgule :lol: ! Les règles de la dactylographie ont généralement été transposées pour faciliter les retours automatiques, sauf dans quelques cas.

Bref, qu'importe ce qui existe pour le moment, mais il me semble que le tiret "trait d'union" doit être sécable par défaut.

C'est fou tout ce qu'on arrive à raconter sur des détails parfois.... lol

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Ma "déclaration de principe" était un peu rapide et du coup, très imprécise : il ne s'agit pas d'ignorer les règles typo, mais de faire un tri selon le degré d'information véhiculé par la règle et le coût de son application hors impression papier de la page:

- les caractères spécifiques comme les tirets cadratins et demi-cadratins, le point de suspension ajoutent du sens. Ils se justifient quelque-soit le média. Il en est de même des règles appliquées aux guillements nationaux dans les citations mêlant plusieurs langues.

- D'autres règles n'ajoutent rien, mais sont naturellement et aisément applicables dans le contenu textuel : l'espace après les signes de ponctuation simple.

- d'autres encore n'ajoutent rien au sens, mais ont un coût non négligeable car elles nécessitent une manipulation supplémentaire du contenu : l'espace insécable avant les signes de ponctuation doubles.

- d'autres enfin portent une information, mais entrent en conflit avec des usages ou des mécanismes propres au Web : le soulignement des titres d'ouvrage ou certaines mises en italique.

J'aimerais bien défendre le point-virgule moi aussi (et d'ailleurs, je respecte cette règle autant que possible), mais je ne suis pas sûr qu'il faille en faire un principe intangible.

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J'aimerais bien défendre le point-virgule moi aussi (et d'ailleurs, je respecte cette règle autant que possible), mais je ne suis pas sûr qu'il faille en faire un principe intangible.

Bien sur je blaguais un peu !

N'empêche que j'ai choisi le signe typographique le plus méconnu et le moins utilisé dans le language écrit, tout simplement parcequ'il est difficile à utiliser (grammaticalement en tout cas). Il participe à la gestion des exceptions, et les problèmes les plus délicats à gérer relèvent de la gestion des exceptions...

En tout cas, ta classification me semble parfaitement cohérente.

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J'ai testé le fameux caractère ­ cité par Laurent Denis. Il s'agit donc du pseudo-tiret sécable définissant où la césure doit être faite dans le mot, sachant que le navigateur ne doit pas rendre le tiret en l'absence de césure....

Eh bien, tout fonctionne parfaitement avec Ie6 et Opera 7 mais pas avec la famille Mozilla.... Donc sur ce coup, il semble bien que Mozilla soit en défaut.

Vous pouvez vérifier en vous amusant à modifier les dimensions de la fenêtre sur cette page. Il s'agit du mot environnement situé dans le troisième cadre à gauche. Apparamment, on peut placer autant de césures qu'on veut dans un mot, j'en ai placé trois pour l'expérience.

A+

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Quelques précisions sur ­ :

- Ce bug de Mozilla remonte à... juin 1999. A l'origine, Mozilla traitait tous les ­ comme des tirets normaux et les affichait donc dans tous les cas, césure ou pas. Puis, cela a été modifié en décidant d'ignorer temporairement les ­, en attendant une correction définitive... que l'on attend toujours ;)

- Safari supporte correctement le pseudo-tiret de césure, comme IE5+ et Opera7+

- Mais plusieurs navigateurs anciens (IE4 et NS4 semble-t-il) affichent le tiret dans tous les cas, y compris lorsqu'il n'y a pas de césure. Anti­constitutionnellement sera donc toujours rendu sous la forme Anti-constitutionnellement, ce qui n'est pas vraiment souhaitable...

- à titre de consolation : CSS3 apportera une solution avec la propriété word-break.

Modifié par LaurentDenis
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