lafleur

C'est exactement ça qui me fait drôle : qu'une abréviation puisse être considérée comme un signe distinctif d'une activité. Comme si on pouvait déposer "micro" pour vendre des micro-ordinateurs et poursuivre tous les vendeurs de micros qui s'appellent "micro-quelquechose". Quelqu'un connaît-il d'autres exemple de ce type ?

Arlette, c'est pas "mon" principe "Web" ou "Master", ou même "webmaster", tu ne peux pas dire grand-chose : tu ne peux empêcher un site qui parle des webmasters de s'appeler "webmaster-quelque-chose" (ou "webmasterquelquechose"). En revanche, un "webmasterhub" créé après Webmaster-Hub aurait du mal à expliquer qu'il ne crée pas de confusion dans l'esprit, comme on dit dans ces milieux, de l'internaute moyennement attentif. Il faudrait aussi bien entendu examiner son activité, sa zone de chalandise, etc, mais un tel site dans la francophonie et traitant de webmastering serait à mon avis très mal barré face à vous. Je pense aussi qu'un "Webmaster-Pub", par exemple, aurait intérêt à faire très attention à son site, à sa charte graphique pour que vraiment rien ne ressemble au Hub, et encore, vous avez une section "publicité"... bref, faudrait voir pour quelles activités précises vous avez déposé votre marque, etc. Mais encore une fois, tout cela est subjectif et, comme tu l'as dit, les jugements rendus en la matière ne sont pas homogènes, ce qui rend les pronostics un brin hasardeux

Je ne pense pas, ça serait un peu facile. Un critère est "risque de confusion dans l'esprit du public moyennement attentif". C'est certes subjectif, mais sur ton exemple, je ne crois pas qu'un juge douterait longtemps : il paraît évident qu'un renaulthub.com serait a priori considéré comme une activité de la Régie . (édité pour ajout de "moyennement attentif")

Sans même parler de bénéfice direct, un petit annuaire généraliste homogène permet d'obtenir une certaine vision du business en ligne : combien d'internautes viennent sur une page alors que la page en question est positionnée en telle page dans les moteurs ? Dans quels domaines la course au positionnement et aux liens est-elle active (d'aprés le nombre et les domaines de soumissions reçus) ? Quelles semblent être les pratiques des sites très actifs dans tel et tel domaine plus ou moins complémentaire au mien ? De quelles autres pratiques apparemment en vogue puis-je m'inspirer pour développer mon affaire ? Quels sont les nouveaux concurrents qui cherchent à se positionner dans mon secteur ou dans un secteur voisin ? Etc. Un annuaire généraliste, modeste mais bien fichu, peut amener au gestionnaire attentif un certain nombre de pistes à suivre ainsi que des informations en temps réel publiées nulle part et impossibles à obtenir autrement. Bref, il s'agit à mon avis d'un outil de veille particulièrement intéressant... et qui ne coûte pas excessivement cher !

Pour quel site et sur quelle adresse ? Sur cette requête par exemple, c'est bien "français". De plus sur la home de annu.com, c'est limité à une recherche en France (les "index" proposent la liste des régions et départements français). Pour la suite tu as raison, les jugements sur ce genre d'affaires sont encore loin de refléter de toutes façons une pratique homogène. Vespa : je n'ai pas conservé le lien où j'ai eu cette info (c'est récent, ça doit dater de mi-2004), une recherche rapide m'a juste permis de retrouver ce lien (l'url n'a rien à voir avec le contenu) qui ne donne pas hélas les attendus, mais on doit pouvoir les retrouver facilement.

De ce que j'ai pu lire des jugements déjà rendus, Iliad a montré au juge que "Annu" était notoire auprès des internautes en matière d'annuaire. Partant de là, le juge a considéré qu'un autre annuaire se nommant "Annuquelquechose" (ou "Annu-quelque-chose", ça ne change rien) se sert de la renommée d'Annu pour tromper l'internaute. Maintenant, tu es propriétaire de la marque en Belgique, il est indiqué "annuaire français" sur leur portail, je ne crois pas que tu craignes grand-chose (cette impression ne remplace pas, bien entendu, un conseil d'un avocat spécialisé )

Salut L'assurance civile professionnelle te couvre si par exemple, chez un client, tu t'assoies et casses une chaise. Tu peux aussi avoir besoin d'une assurance qui couvre les actes que tu fais dans le cadre de ton activité. Exemple : tu montes un site Internet relié au système d'information du client, tu le lances, il s'avère que ce site lui bousille ce système. Il vaut mieux que tu sois couvert à hauteur du montant des dégâts causés. Ce genre d'assurance n'est pas donné, ton assureur devrait te renseigner

La concurrence déloyale, ça existe aussi : on ne doit pas entamer des actions visant à nuire à un concurrent. On a le droit d'essayer de "se piquer la clientèle" (principe de la concurrence) mais pas n'importe comment, pas en créant une confusion dans l'esprit du consommateur par exemple. Le cas que tu évoques a l'air d'être en plein à la frontière floue de ce genre de sujet, une consultation auprès d'un avocat spécialisé s'impose peut-être.

Encore une fois, ça dépend ce que tu comptes protéger en déposant "ordinateur". Si c'est une activité relative aux ordinateurs, en effet, tu ne peux empêcher un concurrent de ce servir de ce terme. Si en revanche tu déposes ce mot pour nommer une gamme de voitures (par exemple pour suggérer qu'elles sont très technologiques), le dépôt de marque te protègera bel et bien, aucun autre constructeur ne pourra appeler ses voitures "Ordinateur" ou approchant, pas plus qu'il ne pourra acheter mon-ordinateur.com pour vendre ses voitures.

Si le NDD de Roger, pour son site qui vend des champignons, est champignons.com, Lucien peut tout à fait acheter champignon.com pour vendre lui aussi des champignons, ou encore jolis-champignons.com, etc. Il n'y a pas d'abjection là-dedans : Lucien ne s'approprie rien de ce qui est à Roger, qui n'a pas eu à investir pour qu'on comprenne que "champignons" se rapporte à des champignons. De plus, il n'induit pas le consommateur en erreur. Ce n'est pas comme si Roger apelle son site "champignons-chez-roger.com" et que Lucien achète "champignons-de-roger.com". Là, il crée une confusion dans l'esprit du consommateur et il pourrit la clientèle de Roger. Autrement dit, si Roger veut être distingué et créer un territoire de marque, il faut qu'il fasse un effort de différenciation et d'originalité pour cela.

Ben en fait, ça dépend si c'est une crapulerie ou non. S'il s'agit de la vente de bidule, personne ne peut empêcher un vendeur de bidules de s'appeler bidule, bidules, beau bidules ou top bidule : liberté du commerce. En termes de NDD, c'est la règle de premier arrivé premier servi qui s'applique, donc le propriétaire de bidule.com (dans ton exemple) a tout a fait le droit d'exploiter ce site pour vendre des bidules. S'il s'agit d'une marque propre (exemple : les lunettes Bidules), c'est différent : il s'agit bien d'une "crapulerie". Le critère est : l'achat du NDD jette-t-il le trouble et la confusion dans l'esprit du consommateur ? Le juge l'apprécie et, s'il trouve que oui, il condamne l'indélicat qui n'a pas à faire croire qu'il vend des lunettes Bidules alors qu'il ne propose que des lunettes Machin. Il y a des cas tordus dans lesquels ce petit exposé est insuffisant, mais en gros, c'est ça, voilivoilà

Apparemment, il y a des sorties de sandbox, totales ou partielles. Mais je ne pense pas qu'elles suffisent à expliquer bon nombre de déclassements importants. Sur les requêtes que je suis de près, j'observe aussi quelques descentes pour des sites anciens qui squattent la première page depuis des mois sans qu'aucun effort de référencement ne soit fait. Enfin, je remarque des pages profondes "prenant la place" d'autres sites (exemple : un article de presse sur un organisme s'affichant désormais... à la place du site de l'organisme en question).

Il faudrait que les liens qui pointent vers ta home page aient comme texte "distribution automatique" par exemple, plutôt que "O'Tomat" (liens externes) ou "Accueil" (liens internes). Tu peux ajouter ces liens dans les pages de ton site et changer le texte du nom de ton site quand tu fais une soumission dans un annuaire. Ca devrait te faire gagner quelques places sur ces requêtes.

Plus alambiqué (et plus cher), à mon avis pas valable si tu as moins de quelques centaines de docs à faire et/ou un budget serré : un passage chez un sérigraphe qui peut sans problème imprimer une zone blanche bien repérée, puis un passage dans une imprimerie offset pour ta quadri (l'avertir avant : imprimer sur de l'encre, il va apprécier moyennement ). Prévoir un vernis offset au minimum, sinon ça tient pas, et bien se faire conseiller pour le pré-presse. En fait, c'est un travail de grand luxe, ce truc. Tu veux pas faire des prospectus noir et blanc en photocopie, comme tout le monde ?

Il n'y a pas que le prix d'achat dans le coût. Je ne connais pas tellement ta branche, mais j'ai l'impression que tu vas vendre des trucs encombrants et que la rotation des stocks n'est pas forcément très rapide. Bref, attention au coût de ton stock a mon avis la raison des prix que tu trouves élevés chez tes concurrents vient peut-être de là. J'en parle à l'aise, le back-office, je suis une bille

Salut Peut-être serait-il judicieux d'adopter la démarche inverse : créer d'abord un site de quelques pages sur le sujet, essayer d'y draîner du trafic et tenter d'obtenir de l'info auprès de tes visiteurs, sur leurs attentes, etc. Cela te permettrait de mieux connaître, à moindre frais, le marché en ligne, le comportement des internautes, etc. Tu pourrais démarrer ensuite ton activité avec des objectifs quantitatifs plus précis. L'un des intérêts d'Internet est de permettre cela : pouvoir mettre un pied dans un domaine, sans gros investissement, et se frotter aux difficultés pour créer du trafic et obtenir de l'information marketing fiable avant d'investir à fond pour créer un commerce. Pourquoi s'en priver ? En tous cas, quelle que soit ta démarche, bonne chance pour ton projet !

C'est quelque chose comme ça : si tu ne veux pas être dans un fichier qui t'envoie des pubs, il faut que tu sois dans un autre fichier qui t'en envoie pas

Toujours à prendre avec des pincettes, ce genre d'étude. Exemple : parmi les liens visibles, un lien affichant une marque très connue sera vu avant un autre que l'internaute doit déchiffrer.

Les deux dates me conviennent, je serai là sauf empêchement majeur de dernière minute. Si des toulousain(e)s veulent faire tuture commune, nous pourrons mettre ça en place aussi.

Bravo Magicoyo, tout ce qu'il faut dire pour que ma chérie, si elle tombe sur ce fil, décrète que ce samedi-là sera, ça alors c'est pas de chance, celui des grosses courses et des corvées de jardinage à la maison. Ah c'est malin !

Indifférent pour moi aussi, au point que ça peut être les deux l'un à la suite de l'autre, c'est vous dire

Salut Pas vraiment. Ce qui amène la notoriété, c'est plutôt les sous (ou l'intelligence si tu es fauché) qui servent à poser ton logo partout (et souvent) où il est intéressant qu'il soit vu. De plus, un logo dont on dit "c'est un bon logo", c'est que le travail est loupé. Le but est de dire, à la vue du logo : "ça a l'air d'être une bonne entreprise". Un logo est censé refléter et suggérer. Si on s'arrête dessus (sauf professionnel), c'est mauvais signe, en général.

Salut Arlette A l'origine, le créateur du mot préférait "ordinatrice" à "ordinateur". Je n'ose pas m'aventurer sur le terrain des vraies raisons de cette préférence La lettre complète ici.

Ah ben voilà une explication qu'elle est cohérente Hélas, si elle était avérée, elle signifierait aussi que Google modifie ses résultats "naturels" en fonction de ses objectifs commerciaux. Nous ne sommes donc pas près de voir l'ombre du bout de la queue d'une explication de notre cher moteur allant dans ce sens

Kimberlyclarko, c'est très exactement ce qu'il me faut Merci à toi !